Le maire de Meaux, Jean-François Copé, n’a pas hésité à prendre quelques risques lors de son discours des vœux, lundi 20 janvier en restant à la frontière de « ce qu’il a le droit de dire » en période de pré-élections municipales.
L’allocution du maire de Meaux était un exercice particulièrement difficile. Il fallait à la fois rester dans ce qui relève des vœux et ne pas franchir ce qui est du domaine de la campagne électorale. A moins de deux mois des élections municipales, le maire peut ainsi dresser le bilan de l’année écoulée mais pas le bilan de son mandat.
Jean-François Copé est ainsi revenu sur différentes réalisations de 2019, principalement dans le domaine de l’écologie : « quarante cinq kilomètres de pistes cyclables », « un parc photovoltaïque qui produit la consommation de huit mille Meldois en électricité », les « quatre fleurs » et un parc du Pâtis « magnifique ».
Jean-François a également pris le soin à ne donner aucune information chiffrée. Ainsi, pour faire le bilan de la sécurité, il déclare : « J’ai fait le pari de la vidéo-surveillance, de la police municipale armée et d’un partenariat de chaque instant avec la police nationale, avec le Parquet et la protection judiciaire de la jeunesse, les résultats sont publics, connus. Pour 2019, on a diminué la délinquance de moitié et le taux d’élucidation est 52% contre 40% pour l’ensemble du département ».
Le maire a laissé Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France parler de « Jean-François Copé, candidat ». Elle précise, subtilement : « La région aide à financer la vidéo-protection, tous les équipements de la police municipale. Je sais que Jean-François a mis la sécurité au cœur de son projet depuis des années. »
Le maire sortant a aussi rappelé que le réseau des lignes de bus a été refait : « Nous avons considérablement augmenté l’utilisation des transports en commun. »