Alliance Pathusienne et sa tête de liste, Ludovic Landrier, ont arpenté les rues de Saint-Pathus pour présenter leurs ambitions électorales aux habitants. Les tracts ont été distribués mardi 3 décembre.
Vingt-cinq adhérents et plus de quarante-cinq personnes soutiennent la liste Alliance Pathusienne qui mise sur des thèmes variés : urbanisation massive, surendettement de la commune, rénovation du complexe sportif, soutient des associations et amélioration du cadre de vie.
Ludovic Landrier, tête de liste de Alliance Pathusienne, est un ancien adjoint du maire, Jean-Benoit Pinturier. L’ancien parent d’élève, responsable associatif et élu depuis six ans, explique : « J’ai œuvré au sein de la municipalité actuelle mais j’ai vu que rien n’avançait, j’ai alors contacté les listes d’opposition existantes et nous avons décidé de monter une liste. Il faut absolument réviser le PLU pour empêcher les constructions en hauteur et surtout il faut tout faire pour éviter les invasions répétées par les gens du voyage. Les élus de la majorité ne savent que monter des murs, cela ne suffit pas. Il faut nommer un élu pour la sécurité et pour chaque problématique majeure. Il existe de vraies solutions : il suffit de voir comment font les autres communes et bien sûr il faut travailler avec la communauté de communes qui détient la délégation de compétence en la matière ». Le tract distribué mardi 3 décembre a dévoilé la photo et les revendications de dix candidats de la liste Alliance Pathusienne.
Ils veulent renouer le contact
Le candidat en lice veut travailler en collaboration avec les autres élus de la communauté de communes. Il indique : « La municipalité actuelle s’oppose systématiquement aux autres élus du canton si bien que la commune est du fait très isolée politiquement. Avec mon équipe, nous proposons au contraire de rétablir le contact avec la population et les élus de la communauté de communes ». Le tract énonce qu’il faut « mettre fin à la politique autoritaire » de la municipalité en place depuis douze ans pour entrer dans l’ère de la citoyenneté active et participative.
Les adhérents de la liste d’opposition regrettent le choix politique de la majorité en matière d’emprunt. Ils précisent : « Le centre culturel a coûté cher à la commune : en cinq ans, le niveau de la dette a explosé et cela s’est fait au détriment de tout le reste. La majorité a tout misé sur ce bâtiment et de très nombreuses promesses électorale n’ont pas été respectées. Le complexe sportif a été le parent pauvre de cette mandature. Nous avons envie de rétablir le déséquilibre et changer de stratégie. L’une des solutions serait de nommer un directeur général des services compétent avec une véritable expertise en matière d’investissement. Le financement pour ce poste existe : il suffit de supprimer le poste politique de directeur de cabinet qui est inutile ». Selon Ludovic Landrier, la commune s’est plus endettée en cinq ans que sur les quinze dernières années.