Les nouveaux habitants d’Othis ont été reçus à l’espace François-Mitterrand samedi 16 novembre.Le caractère « ville à la campagne » de la commune est l’une des raisons de leur installation.
Les nouveaux Othissois ne se sont pas installés dans la commune « par hasard ». Il s’agit d’un choix. Bernard Corneille, le maire, les a reçus lors d’une cérémonie d’accueil, samedi.
Il déclare : « La raison majeure est la recherche d’une ville moins dense, d’un meilleur cadre de vie ou de la tranquillité ». Si des familles et couples sont originaires de Paris, deMontreuil (Seine-Saint-Denis) ou du Val d’Oise, d’autres viennent de communes plus proches. Ainsi, Valentin Catalano, qui habitait à Dammartin-en-Goële, est revenu s’installer dans la ville où il a grandi. Certains ont choisi Othis pour rejoindre leur conjoint, Othissois de longue date : « Nous sommes très contents de vivre ici. On a la tranquillité, on a la campagne, c’est idéal pour les enfants ».
Après une présentation de chaque participant, Bernard Corneille a rappelé qu’un livre qui raconte les cinquante dernières années d’Othis a été édité. Il a également indiqué que la ville dispose d’une micro-crèche tout en ayant conscience que l’offre petite enfance était insuffisante : « On fait tout ce qu’on peut, sachant que nous ne sommes pas maîtres de nos destins du fait de l’intercommunalité. Nous avons la volonté de faire en sorte qu’une nouvelle crèche puisse s’installer ».
En matière de santé, Bernard Corneille a précisé qu’une maison médicale venait de s’ouvrir à côté du gymnase Colette-Besson : « Il a fallu pallier le départ de trois médecins généralistes ». Il a ensuite insisté sur la vivacité du monde associatif : « La moitié des habitants sont impliqués dans une association ».
Les habitants ont fait part de leurs difficultés de circulation, en particulier à l’entrée de la ville par la route nationale 2. Le maire a annoncé que ses homologues de Dammartin et Rouvres et lui-même ont été reçus par le préfet, Béatrice Abovillier, et que la création d’une sortie supplémentaire était à l’étude : « Tout le monde dit qu’il faut faire quelque chose, reste à savoir qui va payer ». Aucun calendrier n’a été donné.