Hervé Guise est candidat aux élections municipales de mars 2020 à Pomponne. Il a présenté ses motivations, samedi 9 novembre.
Hervé Guise déclare : « Je considère que le travail de maire est un travail à temps plein et j’ai décidé de prendre ma retraite ». S’il est élu, il quittera la SNCF où il exerce la fonction de directeur des trains inter-cités, après avoir été directeur de la paye, DRH de région et responsable technique à l’équipement. De formation ingénieur des Arts et Métiers en 8 ans en cours du soir et du week-end, il a servi onze ans dans l’armée de l’air avant d’entrer à la SNCF. Il veut maintenant mettre son expérience technique, son sens des relations humaines et son habitude des négociations avec les collectivités au service de Pomponne.
Très tôt investi dans la vie locale – il a créé avec un collègue sa première association alors qu’il avait 18 ans, il a été trésorier de la section football, président de l’Union Sportive Pomponnaise, animateur pour les kermesses et il est aujourd’hui un des principaux organisateurs de la course nature « Entre Dhuis et Marne ». Il a été membre du conseil municipal de 2001 à 2008 comme conseiller délégué puis comme adjoint au maire à l’animation, aux sports et à la vie associative.
Hervé Guise explique : « Aujourd’hui notre liste ‘Pomponne, un nouvel élan’ est complète et même plus que complète puisqu’elle comprend vingt-neuf personnes, dont deux suppléants, quinze hommes et quatorze femmes. J’ai trois élus de la liste majoritaire actuelle et cinq personnes qui ont déjà exercé des mandats. Elle comprend des jeunes et des moins jeunes et des gens de toutes catégories socio-professionnelles. C’est une liste sans étiquette politique, le seul critère de recrutement a été d’accepter de s’engager à travailler six ans pour l’intérêt général ».
En ce qui concerne l’immobilier et l’urbanisme, car pour lui les deux sont liés, Hervé Guise pense que les objectifs du plan local d’urbanisme sont atteignables sans trop défigurer la commune mais qu’il faut lutter contre « l’appétit démesuré de certains promoteurs ».
Les finances de la commune lui semblent saines et il n’envisage pas de grands mouvements en ce qui concerne les impôts. Il considère qu’il vaut mieux payer un impôt raisonnable et recevoir des services que très peu d’impôt et ne rien avoir en contrepartie.
Hervé Guise insiste : « Il faut redonner aux gens ce qu’ils ont perdu : le goût du vivre ensemble. Tout le monde est pour la défense de l’environnement, mais les comportements individuels ne sont pas toujours à la hauteur. On a en matière d’environnement un vrai sujet : les dépôts sauvages. Il faut s’interroger sur les conditions d’accès aux déchèteries, l’accès ou non pour les artisans. Il y a un travail pédagogique à renforcer, mais dans toute pédagogie, il y a la sanction, et il faut des sanctions dissuasives ».
En ce qui concerne la place de Pomponne dans Marne-et-Gondoire, Hervé Guise pense qu’il y a de vraies logiques communautaires. « On peut, par exemple, s’interroger en ce qui concerne le sport. Il y a des activités récurrentes qui ont du sens à être faites dans les communes : on ne va pas regrouper les clubs de football. Mais il y a des disciplines où il y a peu de participants. Par exemple, nous avons à Pomponne un anneau de roller, il serait ridicule d’en faire un autre… Il y a une logique communautaire de la gestion du sport, mais pourquoi ça ne marche pas ? Parce qu’il y a une logique politicienne de la ville : on donne des subventions aux clubs et aux associations municipales, ils sont contents et aux prochaines élections, ils votent pour nous. Si ça passe communautaire, c’est un levier électoral perdu. De plus, quand on passe une compétence communautaire, pour une ville comme Pomponne, qui a deux représentants, qu’est-ce qu’on pèse ? Les représentations sont liées au nombre d’habitants, mais il faudrait regarder les représentations en surface. Un territoire, c’est des zones d’habitation, du bâti communal, des zones d’activités, mais aussi des espaces verts. Mais je reconnais qu’il y a des choses qui ont été faites à Pomponne, comme l’aménagement des bords de Marne qu’on n’aurait pas pu faire seul ».