La nouvelle composition de la commission d’indemnisation des commerçants, approuvée par le maire de Bailly-Romainvilliers, a été soumise au conseil municipal, lundi 14 octobre. Celui-ci l’a rejetée par quinze voix contre sur vingt, estimant que la commune et par voie de conséquence les commerçants étaient sous-représentés.
A la suite des travaux du centre-ville, les commerçants ont perdu une partie de leur chiffre d’affaires et il était convenu que la perte serait supportée par le maître d’ouvrage, Epamarne/Epafrance. Il avait été décidé qu’une commission d’indemnisation serait mise en place pour évaluer le préjudice subi par les commerçants.
Anne Gbiorczyk, le maire de la commune, avait proposé la composition suivante : un représentant du tribunal administratif, quatre représentants de la commune, un représentant de la chambre de commerce et d’industrie, un représentant de la chambre de métiers et de l’artisanat et un représentant d’Epamarne/Epafrance, proposition qui a été adoptée à l’unanimité par le conseil municipal lors de la séance du 7juillet. Le vice-président du tribunal administratif de Melun, qui doit mettre en place la commission et la présider, a alors fait une contre proposition approuvée par le maire ramenant à un le nombre de représentant de la commune. La nouvelle proposition a été refusée par le conseil, lundi 14 octobre;
Le rejet est-il la conséquence de la dissidence d’une partie de l’équipe originelle d’Anne Gbiorczyk dont plusieurs membres ont rejoint Pierre-Louis Magnani qui se présente aux prochaines élections municipales ? Ou bien ont-ils craint que les intérêts des commerçants soient mal défendus ? Toujours est-il que le vice-président du tribunal administratif refuse de mettre en place la commission sur les bases votées en juillet dernier. Le maire a fait remarquer que le nouveau vote retardait de plusieurs mois la mise en place de la commission et que l’indemnisation des commerçants serait retardée d’autant.
Par ailleurs, lors du conseil municipal, le maire a été interpellé quant au contrat passé par la Ville avec une agence de communication jusqu’en mars 2020. Anne Gbiorcyk a justifié sa position en expliquant que la communication de la Ville incombait à un collaborateur de son cabinet dont elle a dû se séparer. Elle déclare : « J’ai pris deux décisions : contractualiser avec une agence de communication pour dix mois pour 2 400 euros par mois et déléguer la communication à Edith Copin-Debionne. J’ai préféré l’achat d’une prestation à l’embauche d’une personne. Le contrat se termine en mars 2020 et le prochain conseil sera libre de le poursuivre ou d’embaucher quelqu’un ». Aucun élu n’a contesté la procédure.