La plaque avec le nom de l’ancien président de la République a été dévoilée sur la place de l’Hôtel-de-ville à Meaux, samedi 5 octobre.
La décision de rebaptiser la place de l’Hôtel-de-Ville en apposant le nom de Jacques-Chirac avait été prise par le maire de Meaux, Jean-François Copé, au lendemain du décès de l’ancien président, vendredi 27 septembre.
Samedi, sur la façade de la mairie, deux portraits géants de Jacques Chirac ont été accrochés : l’un le représentant jeune fondateur du RPR et l’autre, plus âgé, président de la République.
Après le dévoilement de la plaque, Jean-François Copé, entouré du conseil municipal, a invité des jeunes à lire les discours qui ont marqué les deux mandats du défunt. L’un parlait du refus de participation de la France à la guerre en Irak, un autre sur sa position sur le développement durable avec la fameuse formule : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».
Jean-François Copé, qui a été porte-parole du gouvernement Chirac de 2002 à 2007, a, à son tour, rendu un hommage personnel à son mentor : « Il y a une école Jacques Chirac. C’est une école de rigueur, avec un équilibre permanent entre hauteur de vue et proximité, et je crains qu’elle ne se perde ».
En rappelant que « l’homme a été un grand président et qu’il lui a tout appris », le maire a évoqué quelques anecdotes et est ensuite revenu sur le combat de Jacques Chirac contre les extrêmismes, et plus particulièrement sur le discours du Vel d’Hiv du 16 juillet 1995, reconnaissant pour la première fois la responsabilité de l’Etat français dans la déportation de familles juives pendant l’occupation nazie. Jean-François Copé a clôturé son discours en déclarant : « Jacques Chirac a terminé son mandat le 16 janvier 2007 avec la décision d’organiser une cérémonie qui confiait au Panthéon ‘la mémoire des Justes’, ces français qui, au péril de leur vie, ont sauvé des familles juives ».