L’Adom a clôturé sa saison par un déjeuner aux couleurs guadeloupéennes avec tous les membres, petits et grands, de son association. La journée de rencontre a eu lieu samedi 29 juin au stade du respect à Meaux.
Une association pour transmettre des valeurs
Josef Vancouvert, le directeur sportif, et Éric Danty, vice-président de l’Adom (et ancien président du CS Meaux Académy) ont l’ambition de créer, dès l’an prochain, un pôle d’excellence pour les plus jeunes entre 10 et 16 ans. Josef Vancouvert explique : « Nous voulons professionnaliser les mentalités. Nous avons des diamants bruts dans le quartier qui méritent d’être soutenus. Le travail sur notre terrain stabilisé et les bases que nous leur donnerons leur permettront d’accéder à des centres de formation en tant que professionnel. Ils seront suivis au niveau de l’éducation, le social et le scolaire ». Aurore Eboumbou, responsable administrative, la touche féminine du groupe, a ajouté que « les jeunes pourront surtout apprendre à préserver leur santé ».
Un club soutenu
L’équipe dirigeante déplore le minimalisme de leur équipement et a remercié les partenaires Erdal Ozturk et T-Transport pour leur aide, particulièrement pour le transport des sportifs lors des rencontres.
L’Adom Meaux accueille aussi des féminines de 5 à 10 ans. Aurore Eboumbou souligne : « Au-delà, c’est compliqué pour le moment car nous n’avons pas les bâtiments pour cela. Il nous faudrait séparer les douches, les vestiaires, les toilettes… mais l’idée est là ».
Le maire, Jean-François Copé, a rassuré les dirigeants : « Je vous promet mon soutien en fonction de vos ambitions. Déjà, il est prévu la réfection du terrain stabilisé qui a été damé avec le temps, ainsi que d’alléger le terrain en gazon au mois de juillet. Quand je donne ma parole, je le fais ». Il a également rappelé qu’en 2019, la municipalité a réalisé un troisième terrain en stabilisé pour pallier au besoin des joueurs allergiques.