Les habitants de Beaumarchais, à Othis, se plaignent du trop grand nombre de voitures qui passent par le hameau, et surtout de la vitesse des véhicules. La commune a annoncé, samedi 8 juin, qu’elle allait aménager la traversée.
La commune va faire effectuer des travaux dans le hameau de Beaumarchais d’ici la fin de l’année sur le trajet emprunté par un nombre de véhicules croissant. Feux tricolores intelligents, panneaux indiquant les priorités de passage, réaménagement de chicanes, création de places de stationnement et pose de radars pédagogiques : les aménagements s’élèveront à 70 000 euros.
Les travaux ont été décidé après le rendu d’une étude engagée en 2018. Le hameau est encombré quotidiennement par la circulation. Le phénomène a été observé par les habitants du hameau qui s’en sont plaints au maire. Ils ont expliqué : « De plus en plus de voitures traversent Beaumarchais aux heures de départ au travail et de retour… »
Rejoindre Roissy
En effet, si les conducteurs d’une majorité de voitures empruntent la départementale 26 E à ces heures-là, le plus souvent en venant de l’Oise, où d’ailleurs, et se dirigent vers Moussy-le-Neuf, c’est principalement pour rejoindre la plateforme de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle où ils travaillent. En passant par Beaumarchais, ils évitent la RN2 et son trafic régulièrement perturbé voire interrompu en raison d’importants embouteillages.
Le bureau spécialisé dans l’aménagement urbain, chargé de l’étude, visait non seulement la réduction de la vitesse mais également l’amélioration de la sécurité pour les automobilistes et plus particulièrement pour les piétons et les cyclistes, l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite ainsi que l’ensemble des arrêts de bus. « Il s’agit aussi d’améliorer le stationnement » complète le maire, Bernard Corneille.
Ce dernier a proposé une réunion avec les riverains pour échanger avec eux sur les résultats de l’étude et annoncer la décision de la municipalité quant aux travaux prévus. La rencontre a eu lieu, au parc des Sports. Le maire a expliqué : « L’augmentation du nombre de logements dans le hameau (155 en 2006, 180 en 2011 et 213 en 2016), qui résulte de la vente de terrains privés suivie de l’aménagement de nouvelles constructions, a contribué à rendre difficile la circulation en raison des stationnements sur la chaussée. Sur la route départementale, le trafic est, en moyenne, de 1 950 véhicules par jour, dont 80 poids lourds… et ce sont des données de 2014, ça ne s’est certainement pas arrangé depuis ».