Michaël Lopez conduira la liste d’Objectif Lagny aux élections municipales. Il a expliqué les raisons de sa candidature, jeudi 11 avril.
Michaël Lopez, 39 ans, marié, 3 enfants, contrôleur aérien à Roissy-Charles de Gaulle, est venu à la politique locale il y a cinq ans « pour utiliser son temps au mieux au profit de Lagny », ville dont lui-même, sa femme et ses enfants sont « amoureux ». Il explique : « A la base, je ne suis d’aucun bord politique particulier, je suis plutôt pragmatique ». Il a contacté les différents groupes siégeant au conseil municipal, dont Objectif Lagny, groupe sans étiquette « ce qui lui correspondait bien ».
Il a depuis rejoint La République en Marche (LaREM), mais il précise : « Objectif Lagny est un groupe totalement sans étiquette. Il y a des membres qui ont un engagement, ça va des Insoumis aux Républicains, mais on laisse sa carte au vestiaire quand on travaille pour Objectif Lagny ». Il n’a pas demandé d’investiture LaREM et n’en veut pas.
Il y a eu une scission au sein d’Objectif Lagny, avec le départ de Jacques-Edouard Grée et la création du groupe LEAD (Lagny Ensemble Aujourd’hui et Demain). Michaël Lopez déclare : « C’est malheureux, ça divise les forces d’opposition. On tendra la main jusqu’au bout pour qu’on puisse se rassembler, y compris avec LEAD ».
Priorité pour Lagny
Pour Objectif Lagny, la priorité est de recréer du lien entre les habitants, particulièrement entre les quartiers. Michaël Lopez estime que les conseils de quartiers divisent les gens qui restent dans leurs quartiers respectifs. Il préfère les regrouper dans des conseils thématiques et constate : « Actuellement, il n’y a aucune mixité sociale entre les quartiers ».
Marne et Gondoire
Michaël Lopez précise sa position en ce qui concerne les relations entre Lagny et la communauté d’agglomération de Marne et Gondoire : « Il faut garder la proximité locale, la proximité entre le maire et les citoyens. On a assez délégué de compétences à la communauté d’agglomération, à une exception près peut-être : la compétence sport. On peut avoir intérêt à mutualiser. Je veux le meilleur pour les Latignaciens, avant Marne-et-Gondoire ».
Les impôts locaux
Michaël Lopez critique la fiscalité locale : « La dette de la ville a été baissée de cinq millions d’euros, suite à un relèvement de 25% de la fiscalité locale. Cette augmentation a rapporté quinze millions d’euros depuis 2015. Il y a dix millions de différence. Nous, nous estimions que les impôts locaux ne devaient être augmentés que de 5 à 10% ».