par Le premier panneau du futur champ photovoltaïque a été posé sur un ancien terrain en friche du parc du Pâtis, à Meaux, samedi 30 mars.
L’énergie électrique produite par le futur champ photovoltaïque correspondra à la consommation annuelle de dix mille personnes, soit près de dix-sept gigawatts. Le parc solaire, le plus vaste d’Ile-de-France, s’étendra sur une surface de vingt-six hectares, dont dix seront occupés par vingt-cinq mille panneaux solaires d’un mètre sur deux, orientés vers le sud. Leur mise en service est prévue pour l’été. Le rejet de onze mille six cents tonnes de CO2 sera évité chaque année.
Jean-François Copé, le maire, indique : « On a préféré développer le photovoltaïque plutôt que l’éolien. Le terrain où seront installés les panneaux est inconstructible pour différentes raisons qui tiennent à sa nature et à son positionnement ». L’ancien terrain des Sablières de Meaux, qui appartient à la Ville a dû être nettoyé : quatre cent soixante-dix tonnes de déchets ont été collectées et évacuées.
Des mesures en faveur de l’environnement vont être mises en œuvre : création de murets favorables à la colonisation du milieu par les reptiles, création sous et entre les panneaux d’une prairie de plantes herbacées favorable pour les oiseaux et les insectes, plantation de haies champêtres et d’arbustes le long du canal de l’Ourcq et création de mares pour la reproduction des amphibiens.
Pendant la phase d’exploitation, un éco-pâturage sera mis en place et des ruches seront disposées entre les rangées des panneaux.
Le coût du projet a été évalué à onze millions d’euros. Les habitants pourront investir dans le projet à travers Lendopolis, une plate-forme de financement participatif. Le rendement annuel brut est compris entre 3 et 6 %.
