par La classe préparatoire aux grandes écoles en économique et commercial option technologique (CPGE ECT) du lycée Henri-Moissan, à Meaux, a célébré ses dix ans et a présenté les parcours professionnels réussis de ses anciens élèves, mercredi 20 mars.
Les élèves de la CPGE ECT ont rencontré ceux des anciennes promotions de la formation créée il y a dix ans au lycée Henri-Moissan. Aux côtés du proviseur et des professeurs, les anciens élèves ont présenté à tour de rôle leur CV, leur profil professionnel qu’eux-mêmes n’auraient jamais crus possible avant d’entrer dans la prépa éco après leur bac technologique : diplôme de l’Essec ou de l’ESCP, emploi dans une grande banque, travail à Dubaï ou à New-York, ou encore salaire annuel de 30 000 euros en début de carrière.
Baptiste Roux, leur professeur de lettres, confie : « Ce sont des bacheliers de la filière technologique. Ils n’étaient destinés qu’à faire des études courtes ». Mais c’était sans compter sur la détermination et la foi de Dominique Bourgeois, le prof de management, et de toute l’équipe pédagogique qui ont permis, l’an dernier, à trois élèves de Moissan, les seuls de toute la France, de décrocher 19,5/20, la meilleure note à l’épreuve de management du concours d’entrée aux grandes écoles, et à faire intégrer, chaque année, 100 % de ses étudiants aux vingt-cinq meilleures écoles de commerce.
Dominique Bourgeois a des valeurs et des convictions : « Je crois que les élèves issus des voies technologiques peuvent réussir des études supérieures dans les grandes écoles et même au niveau international. Il faut les convaincre de réussir. Je suis fier de voir que tous mes anciens élèves sont devenus cadres dirigeants dans des grandes sociétés ».
Un ancien élève résume : « Il faut que les étudiants se rendent compte de la chance qu’ils ont. Avec du travail, on peut faire des études presque gratuites pour un métier avec un salaire mensuel de 3 000 euros au début. L’ascenseur social est ici ». La CPGE ECT de Moissan travaille en partenariat avec HEC. La moitié des élèves sont boursiers et la plupart sont originaires de quartiers populaires.
