Le maire de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride, se présente aux élections européennes sur la liste menée pour le Parti communiste français (PCF) par Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris. Elle a participé à un meeting à Champs-sur-Marne, mercredi 13 mars.
Charlotte Blandiot-Faride a participé à la réunion proposée par le Parti communiste de Seine-et-Marne et la tête de liste PCF aux Européennes du 26 mai, Ian Brossat. Le meeting a eu lieu à Champs-sur-Marne, mercredi 13 mars.
Le maire de Mitry, en quarante-quatrième position sur la liste, ne se présente pas pour être élue mais, comme elle l’indique, « pour que les questions locales puissent être soulevées pendant la campagne ».
Elle a déclaré dans un entretien avec Magjournal : « L’actualité me pousse à dire qu’il y a un besoin de connecter tous les échelons… Les problématiques doivent être portées au niveau local, à la fois pendant la campagne et après… L’Europe est une bonne idée mais actuellement, c’est elle qui fixe les objectifs économiques et on voit des pays plongés dans l’austérité avec, comme en France, les gens qui ont du mal à boucler les fins de mois… Il faut rattacher les responsabilités les unes aux autres ».
Le maire de Mitry a fait de son opposition au CDG Express son cheval de bataille du moment. Elle prend ce dernier comme exemple : « Valérie Pécresse, la présidente de la Région Ile-de-France, avait dit qu’elle donnait la priorité aux transports du quotidien. Or, ce matin [ndlr mercredi 13 mars], dans une interview, elle a clairement mis en avant le projet en affirmant qu’il était important pour l’économie… Le CDG Express, c’est l’Europe qui l’a validé et si on est pas à Bruxelles pour les prises de décision, on passe forcément à côté et on a aucune chance d’être entendus ».
Charlotte Blandiot-Faride souhaite que sa liste fasse le meilleur score possible. Elle souligne : « Il faut porter les vrais sujets, des revendications, celles qui touchent les gens au quotidien. Je suis fière de notre liste qui comprend des ouvriers et des salariés, des gens qui connaissent le terrain et la vraie vie. Nous sommes un parti qui n’a jamais ratifié les traités qui mettent maintenant les pays et les habitants en situation douloureuse. A une période où on est en train de privatiser le groupe Aéroports de paris, il y a des questions de stratégie européenne et nationale ».
Si l’élue veut porter les demandes locales et particulièrement défendre davantage de service public, elle affirme ne pas envisager de « délaisser Mitry pour se consacrer à l’Europe » et compte toujours se présenter aux prochaines élections municipales.