La mairie de Dammartin-en-Goële a ordonné la fermeture du gymnase Maurice-Lerozier. L’arrêté de péril est applicable depuis le vendredi 8 février. Le maire s’est expliqué lors du conseil municipal, mardi 19 février.
Le maire de Dammartin, Michel Dutruge, a exposé que « l’état du gymnase constituait une menace pour la sécurité des occupants », que « l’état de la structure à l’extérieur était beaucoup plus préoccupant qu’à l’intérieur », que « le pourrissement des pannes (pièces de charpente du toit) présentaient un danger imminent de rupture ». Il a soutenu : « Le gymnase n’a pas été entretenu par l’ancienne majorité qui n’a jamais fait de commission de sécurité ». Véronique Havel, adjoint au maire, a confirmé : » Il a été rafistolé et des attestations n’ont pas été fournies. Tout tombe en ruine ».
Un état alarmant
Lors d’un entretien avec Magjournal, le maire a déclaré : « Contrairement à l’ancienne municipalité, je fais contrôler les bâtiments publics. Régulièrement, des commissions de sécurité surveillent l’état des structures, et à chaque fois, je suis obligé de constater qu’il y a plein de problèmes car les bâtiments n’ont jamais été entretenus par le passé. Lors de la dernière commission, le constat a été catastrophique : l’analyse de la structure est préoccupante. L’avis donné par la commission était défavorable car le danger était imminent et sans appel ».
Le maire s’interroge sur les suites à donner : « Il va falloir trouver un autre emplacement pour la construction d’un éventuel gymnase, mais la question est avec quel financement ». En attendant, la mairie a mis en place des solutions temporaires pour toutes les associations qui utilisent le gymnase.
De son côté, Stéphane Jabut, l’ancien maire, se défend : » Dès leur élection, les élus de la majorité étaient au courant de l’état du gymnase. Des travaux avaient déjà été exécutés précédemment, mais il nous fallait faire un choix à court terme entre des gros travaux ou raser et reconstruire. Avant les élections, nous n’avions pas encore tranché. C’est pour cela que nous ne l’avions pas inscrit dans notre programme ».