Le salon du livre de Bussy-Saint-Georges s’est tenu, samedi 16 et dimanche 17 février, au gymnase Maurice Herzog sur le thème des Antilles. Il a été inauguré samedi par Fabienne Thibeault, sa marraine, et Yann Dubosc, le maire.
La manifestation était placée sous le signe des Antilles. La chanteuse québécoise Fabienne Thibeault a expliqué pourquoi elle a accepté d’en être la marraine : « Et bien, entre autre, parce que mon mari est antillais ».
Yann Dubosc précise : « Fabienne Thibeault est une amie de Bussy depuis très longtemps. Elle est venue à plusieurs reprises. Elle nous l’a dit, elle est tombée amoureuse de Bussy-Saint-Georges et c’était une évidence qu’elle soit la marraine du deuxième salon qui est consacré aux Antilles ».
En fin d’après-midi, samedi, Yann Dubosc a dressé un bilan provisoire : « C’est un gros succès. Cent soixante-dix auteurs et éditeurs ont participé, ce qui est supérieur à l’année dernière. On a été obligé d’en refuser presque une cinquantaine. On est venu de Bussy et d’ailleurs. Il y a beaucoup de Buxangeorgiens visiteurs et auteurs, je tiens à le souligner ».
Il y avait des écrivains et des éditeurs régionaux, comme Maryvone Miquel, qui habite Dampmart et dont le mari, Pierre Miquel, est l’auteur d’ouvrages consacrés à l’histoire de la Seine et Marne, son éditeur, les éditions Fiacre de Montceaux-lès-Meaux, qui publie un livre consacré à l’influence de la musique dans l’histoire des peuples, « L’histoire en chantant ». Maryvonne explique : « Les langages des peuples sont différents et souvent ils ne se comprennent pas l’un l’autre, alors que la musique est universelle et est comprise partout ».
D’autres venaient de plus loin, comme Marie Andrée Ciprut, originaire des Antilles mais qui réside près de Genève. Son essai « Filles d’Ariane, des Antilles et d’ailleurs » a reçu le prix littéraire Fetkann et le prix de la Plume antillaise. Il montre que les femmes ont la capacité de se sortir des situations difficiles dans lesquelles elles sont souvent placées par les hommes.
On trouvait des auteurs de toutes générations puisque le doyen des écrivains avait 93 ans alors que la benjamine, Liana Laloum, 13 ans, publiait son premier roman, « Si tu pouvais me pardonner ». Elle le résume ainsi : « C’est l’histoire d’une jeune femme qui sort d’une soirée où elle a rencontré un jeune homme qui va bouleverser sa vie et lui révéler des secrets qu’elle ignorait sur sa propre existence ». Liana, qui écrivait auparavant des nouvelles et de la poésie, prépare un second livre.
Certains auteurs, moins jeunes, débutaient dans la littérature, comme Emmanuel de Scrobailles qui sortait ses deux premiers livres écrits en dix mois.
Le Lions Club de Lagny-Val de Bussy s’est beaucoup impliqué dans l’événement. Yann Dubosq déclare : « Le Lions Club, c’est une vieille histoire d’amour avec Bussy-Saint-Georges et c’est un partenaire essentiel à l’organisation du salon, particulièrement grâce à Christa Mallet qui a apporté toute son expérience et son carnet d’adresses. Donc un grand merci aux Lions ».
La médiathèque de Bussy-Saint-Georges, la « médiathèque de l’Europe », était bien entendu partenaire du salon. Yann Dubosc a rendu hommage à sa responsable : « Kathy, après quinze ans de bons services à Bussy, choisit de partir vers une autre aventure dans une autre commune. On le regrette mais c’est pour elle un nouveau challenge et on lui souhaite beaucoup de courage et de chance ».
A côté des livres, on trouvait de nombreux produits antillais et une animation musicale et des danses exécutées par l’association Ka Fraternité que l’on pourra retrouver au prochain carnaval de Bussy. En 2020, le salon du livre sera consacré à l’Asie.