Les épreuves de la finale régionale Ile-de-France du meilleur apprenti boucher se sont déroulées, lundi 11 février, à Chauconin-Neufmoutiers, dans les locaux de l’Institut des métiers et de l’artisanat (Ima) du Pays de Meaux.
Le jury a départagé les sept finalistes à l’issue d’une épreuve pratique de quatre heures, au cours de laquelle ils devaient présenter un gigot désossé, un carré d’agneau et, le plus difficile, désosser entièrement une épaule de bœuf sans séparer les morceaux.
Bruno Léger, meilleur ouvrier de France, président du jury, déclare : « Je leur ai demandé d’éteindre leur portable et, pendant quatre heures, pas un seul ne l’a consulté. C’est vous dire s’ils étaient concentrés ». A l’issue de l’épreuve, le jury a décerné cinq troisième prix ex-æquo et deux premiers prix ex-æquo. Les deux premiers iront représenter l’Ile-de-France au concours national.
L’apprentissage porte sur les techniques de base du métier de boucher et les nouveaux outils qui ont beaucoup évolué. A l’issue de leur formation, les apprentis choisissent entre le travail en rayon boucherie de grande surface ou en boutique, où ils pourront parfaire leurs connaissances en matière de qualité et de maturation de la viande, selon la zone de chalandage dans laquelle ils exerceront.
Bruno léger souligne : « C’est un métier à contraintes mais qui offre de bonnes possibilités d’ascension sociale. Nous avons eu une période un peu difficile au niveau du recrutement mais nous sommes maintenant dans un cycle de hausse ».
Elizabeth Détry, présidente de la chambre de métiers et de l’artisanat de Seine-et-Marne, conclut : « Quand on met à l’honneur des jeunes qui en veulent et les chefs d’entreprise qui les accompagnent, ça nous fait du bien de parler de choses qui vont bien ».