La restauration du Bois du Chêne, à Isles-lès-Villenoy, a débuté mercredi 7 février. Le terrain avait été occupé, en 2017, par des Roms qui avaient quitté les lieux en abandonnant des monceaux de déchets divers. L’agriculteur, propriétaire du terrain, ne pouvant prendre à sa charge l’intégralité du nettoyage, le Pays de Meaux s’était saisi du dossier.
Le Pays de Meaux a fait appel à la Safer pour résoudre le problème des déchets dans le cadre du dispositif Archipel.
Archipel, né du partenariat entre Biotope, expert français en ingénierie environnementale, et la Safer de l’Île-de-France, opérateur foncier, a pour objectif d’accompagner les aménageurs publics ou privés vers des mesures compensatoires écologiques. Le terrain a été identifié comme compensation environnementale pour la SNCF qui prend en charge financièrement la réhabilitation et l’entretien pendant vingt ans. Le coût de l’opération est de 459 000 euros.
Un apiculteur local s’est porté acquéreur du terrain et installera des ruches au printemps. Un programme de restauration de la faune et de la flore sera entrepris avec l’intégration d’espèces ciblées (chardonnet élégant, lézard des murailles…) et de semis de prairie.
Jean-François Copé, président du Pays de Meaux, déclare : « La restauration et la valorisation de ce terrain grâce aux mesures compensatoires organisées par le projet Archipel est une solution adéquate et utile à la préservation de l’environnement. Il est de notre devoir d’anticiper à la fois les changements énergétiques, climatiques et environnementaux. Grâce à l’intégration d’un apiculteur dans ce terrain, nous favorisons le développement économique d’une entreprise locale, tout en préservant la biodiversité. Ce projet est l’exemple même qu’il est possible de concilier un territoire vert, propre, tout en poursuivant son expansion ».
Cet espace à la limite d’une zone d’activité, en frontière de la commune d’Esbly, a été toléré pendant des années. Au grand dam des habitants riverains. Quand on voit carcasses de voitures (volées pour la plupart) on imagine les dégats dans le secteur. Les assurances payent, les entreprises (compensation SNCF), donc ce sont encore les clients (assurés ou transportés) qui en font les frais. Mais on ne recherchera aucune responsabilité des administrations, ni des élus qui ont laissé faire, et on s’étonne encore du raz le bol des Gilets Jaunes…