Laurent Prugneau, chef de file du groupe UDI à Mitry-Mory, a rassemblé ses sympathisants, à l’espace Louise-Michel, mercredi 30 janvier. Sous la bannière « Un destin mitryen », il a reçu le soutien du groupe LR au conseil municipal et prépare les élections de 2020.
Les deux chefs de file, Laurent Prugneau à l’UDI (Union des démocrates et Indépendants) et Philippe Laloue aux LR (Les Républicains) se sont mis d’accord. Philippe Laloue se rallie à Laurent Prugneau.
Philippe Laloue a déclaré : « Laurent Prugneau mène une action que nous soutenons. Il peut y avoir quelques différences, mais de l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette. L’année va être cruciale car elle nous mènera vers le scrutin de 2020. Nous espérons faire enfin tomber le mur communiste qui entoure Mitry-Mory depuis près d’un siècle ».
Laurent Prugneau a égratigné la politique de Charlotte Blandiot-Faride, le maire PCF, « héritière de Corinne Dupont ». Entouré de son équipe, Laurent Prugneau n’a pas mâché ses mots, mercredi soir : « Voilà cinq ans que nous vous représentons à Mitry-Mory, avec la difficulté pour l’opposition d’exister et d’être reconnue par tous. Cinq ans de mépris, d’attaques, d’insultes de la part de la municipalité, surtout à mon égard. Il y a urgence de passer à une autre époque, à une autre politique, pour mettre fin au clientélisme, au népotisme et à l’inégalité entre les habitants ».
Il a réaffirmé l’importance de l’aéroport CDG pour la ville : « Demain, notre territoire, c’est l’extension de l’aéroport, avec le projet dit T4 à l’horizon 2033 et une capacité de cent à cent-vingt millions de passagers annuels, soit quarante millions de passagers supplémentaires ». Selon lui, l’aéroport générera vingt milliards d’euros d’investissements privés, déjà acquis, avec plus de cent-milles emplois à la clé : « C’est aussi une garantie de ressources indispensables pour notre ville, y compris grâce à Europa-City pour financer, demain, notre centre municipal de santé, l’Atalante et d’autres prestations… »
Pour Laurent Prugneau, « il n’y a aucun exploit pour une ville disposant de 38 millions d’euros de budget annuel, hors emprunt, de pouvoir en consacrer cinq à ses investissements, y compris scolaires ». Il ajoute, achevant de tacler la gestion budgétaire du maire : « Nos ressources propres, taxes foncière et d’habitation, ne couvrent même plus l’ensemble de nos frais de personnel, soit vingt-trois millions d’euros, en constante augmentation chaque année, dans un contexte fiscal toujours plus incertain. En 2014, nous comptions cinq-cents agents. Après les nombreux transferts de compétences vers l’agglo et l’abandon des TAP (temps d’accueil périscolaire) en 2019, nous dénombrons six-cent-cinquante agents et sous-traitons bon nombre de services. Jusqu’où allons-nous tenir ? ».