La ville de Moussy-le-Neuf a décroché un partenariat au niveau européen pour promouvoir l’agriculture locale et les produits du terroir. La nouvelle a été annoncée aux vœux des entreprises, jeudi 24 janvier.
Ce n’est pas courant sur le secteur, c’est peut-être même la première fois, mais c’est validé : la commune de Moussy-le-Neuf a monté un projet pour soutenir l’agriculture de proximité et son dossier a été validé par les instances européennes compétentes. Il prévoit de mettre à disposition des maraîchers cinq hectares de terrain. L’idée est de cultiver en pleine terre des fruits et des légumes. A terme, il prévoit la construction d’un hangar où les produits seront nettoyés et stockés, d’un local de vente, d’un forage pour arroser tout en économisant l’eau.
Bernard Rigault, le maire de Moussy-le-Neuf, a fait l’annonce à la cérémonie des vœux des entreprises. Il déclare : « C’était un gros dossier, c’est une grande fierté et la municipalité va bénéficier d’un soutien européen, ce n’est pas si courant. Nous étions en concurrence avec deux grosses communes et pourtant c’est notre dossier qui a été retenu. Quand on y réfléchit, on redécouvre des principes de base appliqués par nos anciens : manger sain, manger des fruits de saison. Les travaux se termineront en août et dès la rentrée scolaire 2019, les enfants des cantines pourront profiter de produits de qualité ». Il est également prévu que le maraîcher et sa famille vivent sur place et qu’un chef cuisinier prépare les plats des enfants sur place.
Christophe Machard, responsable de l’association PALME (Parcs d’activités labélisés maîtrise de l’environnement) a porté le programme pluriannuel d’investissement avec les élus. Il explique : « Grâce au réseau, la ville de Moussy va profiter du retour d’expérience des autres adhérents et partenaires. Cela permettra de copier ce qui marche bien ailleurs et surtout d’éviter les erreurs et ainsi gagner du temps ».
L’association existe depuis vingt ans et regroupe plusieurs aménageurs et gestionnaires de parcs à travers le monde. Elle promouvra les parcs d’activités des adhérents qui sont essentiellement des opérateurs publics et privés. Le spécialiste en délégation de service public précise : « Le dossier a été déposé dans le cadre d’un projet de coopération interrégionale. Il cible le lien social et l’intégration, mais surtout l’agriculture urbaine est vue comme vecteur d’intégration sociale. La municipalité a une forte volonté de redonner du sens à l’agriculture locale ».
Grâce au partenariat avec l’association Palme, la ville va bénéficier de financements européens, en plus du partage d’expérience.