Les vœux de Longperrier se sont déroulés mercredi 23 janvier dans la salle des fêtes. Michel Mouton, maire de Longperrier, en a profité pour « mettre les points sur les i… sans frapper du poing ».
Michel Mouton, le maire de la commune est connu pour son franc-parler et n’a pas déçu son public : « Ce sont des vœux exceptionnels, je ne vais pas pousser de coups de gueule… Pour faire taire les rumeurs et pour être très clair, je vous annonce que je vais me représenter aux prochaines élections. Le sous-préfet ne sera pas là car il est parti à d’autres vœux ».
Les membres de l’assemblée ont écouté le premier magistrat qui a annoncé la couleur dès le début de la soirée : « Je suis très content et je suis bien entouré alors ce soir, je ne vais pas pousser de coup de gueule… J’ai beaucoup appris au cours de ces deux mandats et comme je l’ai dit, nous n’avons pas à rougir de ce nous avons fait. J’ai toujours pensé que le temps donné aux autres était de l’épanouissement donné à soi ».
Michel Mouton s’est adressé directement aux victimes des inondations à répétition de 2018 ainsi qu’aux habitants qui subissent des stationnements de caravanes à proximité de leurs maisons.
De nombreux commerçants attendaient l’annonce de l’installation de vingt-trois boutiques dans l’ancien Carrefour : « L’investisseur Nourredine Sznati s’est porté acquéreur de l’espace commercial qui verra dans les prochains mois s’installer des commerces et services nécessaires au bon développement de notre commune ». La nouvelle va de pair avec le départ annoncé des caravanes du parking de Carrefour : « A l’instant où je vous parle, je peux annoncer que le départ des caravanes est imminent puisque le tribunal de grande instance de Meaux a prononcé la semaine dernière leur expulsion. Je veillerai à relancer l’Etat et le sous-préfet pour que cela ne perdure pas ».
A l’instar d’autres élus du territoire, le maire a également confirmé la volonté des élus de Longperrier de ne pas augmenter les impôts locaux. Il affirme : « Malgré l’incertitude de la compensation financière de l’Etat au niveau de la taxe d’habitation, la municipalité n’a pas l’intention de toucher aux taux de fiscalité ». En conclusion, il a évoqué une entente avec les communes d’Othis et de Dammartin pour mener des études en commun, avec des financements dans le cadre des fonds de concours de l’agglo si les études devaient déboucher sur des projets à réaliser.