Yann Dubosc, le maire de Bussy-Saint-Georges, a confirmé, en conclusion de son discours des vœux à la population, jeudi 17 janvier, qu’il sera bien candidat à sa propre réélection en mars 2020.
La présentation des réalisations de la municipalité dans un film projeté sur écran géant ainsi que de son bilan depuis son élection en décembre 2016 n’ont donné aucun doute quant aux intentions du maire. Il déclare à la fin de son discours : « Oui, je suis candidat à ma succession en 2020 ! ».
Yann Dubosc explique : « En vingt-quatre mois nous avons corrigé les aléas du passé, sorti Bussy de l’obscurantisme, mis en œuvre de grands projets, mené de haute lutte plusieurs fronts ». Il détaille : « Le Sycomore, l’échangeur autoroutier, les transports, 84 % des engagements pris en 2016 ont été tenus. Tout cela grâce à la reprise en main du budget par une collectivité responsable et sereine. Cela nous a permis d’intensifier le désendettement, trouvant ainsi une marge plus importante d’autofinancement » a insisté le maire qui a de nouveau balayé les critiques de l’opposition. Yann Dubosc rappelle en effet que les votes de celle-ci contre les propositions de sa majorité n’ont pas excédé 25 %.
Quelques piques ont d’ailleurs été lancées contre ses opposants qualifiés « d’esprits chagrins cherchant à exploiter les polémiques » et « qui ne travaillent pas sur les dossiers ».
La lutte contre l’insécurité sera un autre cheval de bataille du maire. Yann Dubosc indique : « La police municipale a été reconfigurée et renforcée avec des investissements en personnels et en matériels ». La ville compte trente-sept fonctionnaires de police, huit agent de sécurité de la voie publique (ASVP), huit agents au centre de surveillance urbain, deux agents canins et cinq « mamans-école ».
Des réunions de concertation seront lancées d’ici quelques semaines. La méthode est, selon le maire, « l’ADN de la municipalité » qui a déjà engagé, en vingt-quatre mois, trente réunions publiques.
La vie politique n’est pas un long fleuve tranquille et, à Bussy, celle-ci s’est souvent transformée en torrent. La ville a en effet connu, en espace de cinq ans, trois maires et quatre élections municipales. Chantal Brunel, maire de 2014 à 2016, serait, selon un proche, en train de préparer sa liste « et sa revanche ». Le fauteuil de maire suscite aussi les convoitises de l’état-major En Marche du département. A la présidentielle de 2017, Emmanuel Macron a obtenu à Bussy 34,68 % des voix au premier tour et 81,28% au second.