Lors des vœux aux habitants, samedi 19 janvier, à la salle polyvalente Nicole-Paris, Lydie Wallez, maire du Pin, a annoncé une baisse de la fiscalité locale pour cette année.
Les applaudissements ont crépité lorsque Lydie Wallez a déclaré, samedi midi : « 2018 a été une année de réflexion budgétaire qui nous a amenés, suite au rétablissement de la taxe des ordures ménagères sur l’avis d’imposition des ménages, à reconsidérer notre pression fiscale sur les foyers. Ainsi, nous sommes heureux d’annoncer aux Pinois qu’une partie de l’excédent de fonctionnement dégagé sur 2018 sera répercuté sur leurs feuilles d’imposition 2019 ».
Au Pin, la taxe d’habitation est actuellement à 18,40 %, le foncier à 18,23 % et le foncier non bâti à 74,09 %.
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Jean-Louis Durand, président de la CCPMF (Communauté de communes Plaines et monts de France), a confirmé, toujours sous les applaudissements, une baisse du taux de la TEOM (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères), par ailleurs réclamée par la municipalité : « Nous sommes en train de travailler sur la maquette budgétaire et globalement la TEOM, qui est à 16,80 %, devrait redescendre entre 13 et 14 % ».
La TEOM était réapparue l’année dernière sur les feuilles d’imposition (relire notre article), ce qui avait provoqué un tollé chez les habitants des vingt communes rattachées à la CCPMF.
Le maire ajoute : « Grâce à notre gestion financière rigoureuse, nous pourrons maintenir la réalisation des projets prévus dans notre programme ». La construction d’une micro-crèche sur un terrain situé rue de Courtry est programmée. « La structure comportera dix berceaux et complétera l’accueil existant » précise Lydie Wallez.
L’enfouissement des réseaux va se poursuivre rues d’Enfer et des Saules pour s’achever en 2020. La rue de Chelles sera équipée d’un nouvel éclairage en Led, plus lumineux et moins énergivore.
Pour résoudre le problème du stationnement dans le village, la municipalité va agrandir le parking de la rue du Château, qui passera ainsi de quarante-et-une à quatre-vingt-six places. Dans le cadre du contrat rural, le gymnase, qui date de 1993, sera rénové au niveau du sol, du bardage et de l’éclairage. De même, la réalisation d’un city-parc est prévue mais pour 2020.
La création du pôle de santé reste d’actualité. La proposition, faite l’année dernière par un promoteur, n’a pas convaincu la municipalité qui étudie les propositions de trois autres promoteurs spécialisés. Le maire explique : « Nous reprendrons contact avec les professionnels de santé après avoir obtenu la certitude que les projets sont viables et que les conditions financières soient les plus avantageuses pour eux. Il s’agit d’un travail de longue haleine, mais nous ne voulons pas d’un projet chimère car nous nous sommes engagés à ce que le projet voie le jour ».