Le premier salon du livre, à Meaux, a permis aux lecteurs de venir à la rencontre des auteurs, samedi 12 et dimanche 13 janvier.
Le premier salon du livre proposé par la Ville a été un franc succès. Pendant deux jours l’espace culturel Charles-Beauchart n’a pas désempli.
Piloté par les médiathèques et le service jeunesse, et avec comme principal partenaire la librairie Le Monde d’Arthur, l’événement a mis en valeur le livre tout au long du week-end.
2019 année de la langue française
Clotilde Perigault, directrice des médiathèques de Meaux, explique : « La première édition s’inscrit dans l’année de la langue française sur laquelle les élus ont souhaité mettre l’accent en 2019 et également dans la politique culturelle autour du livre . C’est l’occasion unique de rencontrer des auteurs, de discuter de la façon de concevoir un livre et de le découvrir autrement ».
Un programme riche ouvert à tous
Afin de s’ouvrir au maximum de lecteurs, le salon a proposé des animations. Une vingtaine de stands tenus par les auteurs eux-mêmes ont reçu de nombreux visiteurs venus acheter des livres, ou les faire dédicacer, ou encore simplement pour échanger autour des ouvrages.
Agnès Bertron-Martin, auteur de littérature jeunesse, détaille : « J’ai été invité pour les 2 jours du salon, et aussi le vendredi pour aller rencontre des élèves de l’école Alain. Ce week-end s’est très bien passé. C’est un vrai plaisir d’aller à la rencontre des enfants ».
Une battle de livres était également au programme. Des lecteurs de tout âges devaient défendre leurs livres préférés sur le ring de la médiathèque. Les « compétiteurs » devaient convaincre le jury et l’assemblée, de lire son livre. Le gagnants se sont vus offerts…un livre.
Des ateliers tenus par les auteurs ont eu lieu, comme celui d’illustration, de Pascale Bougeault, au cours duquel une dizaine d’enfants ont appris à réaliser un portrait, ou l’atelier BD de Ludocky au cours duquel des jeunes se sont essayés à la création de planches.
Louanne, 13 ans, souligne : « J’aime les livres fantastiques, je vais lire les 500 pages du livre acheté sur le salon en 15 jours ».
Sandrine, la gérante de la librairie Le Monde d’Arthur, précise : « C’est une idée de la municipalité qui m’a sollicitée. Ma librairie est très locale et j’ai contacté les auteurs avec lesquels je travaille pour les associer. Le monde du livre est compliqué surtout à cause de la concurrence d’internet, alors que les prix sont identiques… Nous organisons tout au long de l’année des soirées littéraires et rencontres avec les auteurs ».