Estelle Mouzin, âgée de 9 ans, disparaissait par une glaciale journée d’hiver, jeudi 9 janvier 2003, alors qu’elle revenait de l’école. Comme tous les ans, une marche blanche aura lieu pour elle, samedi 12 janvier, jusqu’à l’endroit où elle résidait, à Guermantes.
Le rendez-vous est fixé samedi, à 15 h 30, devant la boulangerie de la place du Temps-perdu où Estelle a été aperçue pour la dernière fois. Le cortège se rendra ensuite jusqu’au cerisier du Japon, planté en sa mémoire en 2004, au milieu du lotissement où la fillette résidait.
Auparavant, à 14 heures, l’association Estelle Mouzin tiendra son assemblée générale annuelle à l’espace Marcel-Proust. La séance, ouverte au public, permettra de faire un point sur le dossier avec les deux avocats de la famille, Didier Seban et Corinne Hermann. Les derniers rebondissements survenus en 2018, dont les fouilles entreprises au domicile de Michel Fourniret, le tueur en série, seront bien sûr évoqués. La moindre piste incite la famille à continuer d’espérer, à ne pas se résigner et la conforte dans sa volonté d’agir pour que l’enquête se poursuive car, dans l’affaire, « tout indice est capital » comme le souligne Didier Seban.
L’association Estelle Mouzin se bat également « contre le silence des pouvoirs publics et l’absence de politique volontariste de l’Etat ». C’est la raison pour laquelle, elle persiste à demander « l’amélioration urgente des dispositifs d’enquête et des moyens de justice dans les dossiers de disparitions d’enfants ».
Samedi 12 janvier, à 14 heures, assemblée générale salle polyvalente de l’espace Marcel-Proust – 15 h 30, rassemblement pour la marche blanche devant la boulangerie, place du Temps-perdu.
Facebook : association Estelle-Mouzin