Une convention de partenariat avec la société Au Cowork’ de Bussy a été adoptée à l’unanimité, jeudi 13 décembre, par le conseil municipal de Bussy-Saint-Georges. La mesure vise à aider les jeunes dans leurs études ou leur travail.
Baptiste Fabry, conseiller municipal pour la jeunesse, a exposé l’objet et l’intérêt de la convention de partenariat avec l’espace de coworking, la société buxangeorgienne qui a ouvert en février (voir notre article) : « Au cours de nos rencontres avec les jeunes, et même dans la vie de tous les jours, on s’est aperçu que beaucoup d’entre eux rencontraient des problèmes pour travailler ou réviser chez eux car il pouvait y avoir du bruit ou de l’animation. On a donc eu l’idée d’établir un partenariat avec la société Au Cowork’ de Bussy ».
L’espace de coworking est situé en entrée de ville, au 6 bis et 8 bis de l’avenue Jacques-Cartier. L’élu a rappelé que le site dispose de 260 m² et qu’il est composé de quarante postes de travail, avec des salles de réunion et un coin repos.
De son côté, la société Au Cowork’ s’engage à proposer à tous les jeunes un tarif horaire fixé à un euro. Les jeunes Buxangeorgiens, âgés de 16 à 25 ans, bénéficieront d’une prise en charge pour moitié par la mairie. « Cela veut dire que, pour une heure de travail à l’espace de coworking, il leur en coûtera cinquante centimes. La mesure avantageuse sera utile à tous les jeunes, qu’ils œuvrent dans le milieu associatif, étudiant ou entrepreneurial » complète Baptiste Fabry.
Les jeunes pourront accéder à l’espace le samedi et le dimanche, de 9 à 20 heures, hors vacances scolaires. Ils devront remplir un formulaire que le service jeunesse de la mairie transmettra ensuite à la société pour les réservations. Le maire, Yann Dubosc, souligne : « Ce n’est pas un forfait. Les jeunes s’inscriront et il y aura un décompte du nombre d’heures réalisées. L’occupation du site durant le week-end n’existait pas et c’est aussi un complément de revenus pour l’entreprise de Bussy car c’est quelque chose qui fonctionne plutôt bien aujourd’hui ».
L’initiative a été saluée par les élus de l’opposition. Chantal Brunel observe : « C’est très bien pour les jeunes. Cela va donner aussi de la vie dans cet espace. J’espère seulement que, à raison de cinquante centimes de l’heure, vous aurez un système informatique pour effectuer le calcul et recueillir l’argent facilement, évitant ainsi de mobiliser une personne ».
En ouverture de séance, le maire a réclamé une minute de silence à la mémoire des victimes de l’attentat de Strasbourg perpétré mardi 11 décembre.