Le maintien du taux de fiscalité et de « services publics de qualité » à Meaux a été abordé lors du débat d’orientation budgétaire, vendredi 30 novembre.
Le maire, Jean-François Copé, a donné les perspectives du prochain budget primitif. Il indique : « Nous garderons un service public de bonne qualité pour une fiscalité moins élevée. Celle-ci n’a d’ailleurs pas changé depuis 2008. La sécurité et le dynamisme du centre-ville resteront les fondements de l’action de la municipalité ». La Ville souhaite poursuivre le développement de l’animation. L’administration a été ainsi réorganisée.
Les investissements seront moins importants. « Je ne vais pas investir pour investir » a souligné le maire. La Ville a déjà construit une nouvelle piscine à Frot, une nouvelle salle des fêtes (Le Colisée) et mis en place des pistes cyclables.
Jean-François Copé a, par ailleurs, annoncé une situation financière bonne, « dans la continuité du plan de précaution ». Le taux d’épargne net est positif et la capacité de désendettement est passée de douze à neuf ans. La municipalité s’inquiète d’un contexte budgétaire difficile sur le plan national. « Nous espérons que l’Etat tiendra ses engagements après la suppression de la taxe d’habitation » a déclaré le maire. La compensation totale par l’Etat est calculée sur les taux et les bases de 2017 mais il n’y a pas d’indication sur la suppression totale de la taxe en 2020.
Le maire de Meaux a dénoncé « l’absence de prise en compte des communes vertueuses » et la « complexité du contrat de Cahors ». La convention consiste à proposer aux collectivités locales les plus importantes de participer au redressement des finances publiques. Les dépenses de fonctionnement pourront être plafonnées.
Les dépenses de fonctionnement vont augmenter de 0,5 % entre 2018 et 2019. Le montant moyen annuel des dépenses d’équipement est de 17 millions d’euros. Le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties est passé de 23,11% en 1995 à 17% en 2018.