L’élu chargé de la communication à Dammartin-en-Goële, Pierre Bennet, n’est pas d’accord avec les propos rapportés par la fleuriste, samedi 6 octobre : celle-ci se plaint de la concurrence du marché et y a tenu un stand samedi dernier (Voir notre article ici).
Pierre Bennet apporte ses précisions :
et des places pour les commerçants »
Nathalie Carpentier m’attribue des propos que je n’ai jamais tenus. Ceux-ci ont été prononcés par un tiers, qui se tenait à ma droite, lorsque nous l’avons reçue avec une délégation de commerçants. Nous lui avons proposé immédiatement une place sur le marché et la régisseuse est venue personnellement la rencontrer, le samedi suivant, pour lui faire une proposition, comme on l’a fait à tous les commerçants.
Le jour de l’inauguration, je lui simplement expliqué que le marché était une opportunité pour elle, car celui-ci, tout en dynamisant le cœur de ville, allait lui apporter une nouvelle clientèle qui ne venait jamais le samedi matin au centre ville. Elle pouvait donc profiter de son stand pour promouvoir sa boutique. D’ailleurs, depuis la création du marché du samedi matin, plusieurs commerçants m’ont affirmé avoir constaté que la rue du centre était beaucoup plus passante, ce jour là. L’occasion pour eux aussi de faire connaître leurs enseignes.
Quant à la communication, je l’ai déjà expliqué lors de l’inauguration, il s’agit d’un « couac », une incompréhension involontaire avec la société qui gère le marché. Nous pensions qu’elle se chargeait de démarcher les commerçants de la ville, or elle n’a contacté que les commerçants sédentaires du marché du jeudi matin. Le choix du samedi était volontaire car beaucoup de marchés lancés le dimanche matin dans la région n’ont pas tenu, les habitudes de consommation n’étant plus les mêmes.
Je tiens à préciser que ce marché était une promesse de campagne et que les Dammartinois l’attendaient depuis prés de quatre ans. Aujourd’hui, les retours des habitants sont plus que positifs et les Dammartinois sont heureux d’avoir retrouvé un marché digne de leur ville.