par [Diaporama]
La base régionale de loisirs de Jablines-Annet était infestée de zombies, sorcières, créatures maléfiques et autres clowns déjantés, samedi 17 novembre. Face aux monstres, il fallait courir pour sauver sa peau ! C’est la première fois que la Zombie run était proposée en France.
On se serait cru, samedi, dans un épisode de The Walking Dead ou d’une partie de Resident Evil. Venu tout droit de Belgique, le virus, propagé par des morts-vivants, a débarqué sur l’île de loisirs. Des frissons et de l’adrénaline en perspective, mais surtout du plaisir pour les victimes qui ont couru, sauté, rampé, grimpé afin d’échapper aux méchants zombies qui voulaient leurs arracher leurs deux bandelettes de vie.
Le parcours comprenait douze obstacles, répartis sur une distance de huit kilomètres. La course de jour comptait cinq cent cinquante participants et celle de nuit, la plus prisée, trois mille deux cent quatre-vingts. Celle-ci a débuté à partir de 19 heures et a nécessité plusieurs vagues de départ. Loïc et Typhanie sont venus de Château-Thierry (Aisne). « On adore ! J’ai déjà participé à la Zomb’in the Dark, une course d’orientation nocturne en territoire zombie qui a eu lieu à Reims, en avril dernier » souffle Loïc, en esquivant un zombie qui lui barrait le chemin.
Grégory, 29 ans, habite à Dourdan (Essonne). Grand sportif et amateur de sensations fortes, il témoigne : « C’était plutôt cool. Je me suis bien amusé et l’ambiance est sympa. Et puis, pour 49 euros, on passe franchement un bon moment ». A l’arrivée, les survivants ont tous reçu la médaille de finisher et eu droit à une petite collation, histoire de récupérer quelques forces. Ils avaient également la possibilité de prendre une douche chaude. Karim est venu de Melun avec tout un groupe d’amis : « Même si la fatigue est là, nous sommes quand même heureux d’avoir bouclé le parcours. L’essentiel, c’est le fun ».
Dimitri Starodouboff, dirigeant de Crazy-Run, société belge à l’origine de l’événement, explique : « Depuis cinq ans, la Zombie run a lieu tous les ans, au mois d’octobre, à Dour, en Belgique. Cette année, on a décidé de la lancer en France et notre choix s’est porté sur l’île de loisirs de Jablines-Annet, à la fois proche de Paris et disposant d’une belle surface d’évolution. Vu le nombre de participants, c’est un beau succès pour une première dans l’hexagone ».
Il s’était assuré le concours de SAO2, association basée à Nemours et spécialisée dans l’organisation de ce type d’épreuve. « Sans la manifestation nationale des gilets jaunes, je pense que nous aurions eu encore plus de monde » souligne Miguel, l’un des dirigeants de l’association.
