Le traditionnel marché de Noël s’est tenu, samedi 3 et dimanche 4 novembre, à la salle polyvalente de Jablines. C’était le premier à avoir lieu dans le nord Seine-et-Marne.
Véronique Michel anime l’atelier de peinture Aux couleurs des toiles, à Annet-sur-Marne. Elle est à l’origine du marché de Noël jablinois, en partenariat avec la municipalité. « C’est notre cinquième marché de Noël. Je privilégie les artisans et créateurs locaux. Le fait de le lancer début novembre nous permet d’avoir des exposants de qualité et, cette année, nous en avons dix-neuf » explique-t-elle.
Venue de Lagny-sur-Marne, Karine Quérin exposait les poupées qu’elle confectionne avec du lin : « Je m’inspire des contes de fées de mon enfance et les réalise de A à Z, du croquis jusqu’à la broderie. Une poupée me demande entre quatre et cinq heures de travail. Le prix est de 38 euros, mais peut aller jusqu’à 50 selon la complexité de la réalisation ». Après des études de stylisme et de modélisme, puis de costumière de théâtre, la jeune femme s’est orientée vers la décoration pour enfant. Elle a créé sa société, Isathena, et son site internet lui permet d’exporter dans le monde entier ses poupées originales.
Fidèle habitué, Francesco Bisignano, apiculteur thorignien, proposait ses dernières récoltes. « L’année a été exceptionnelle, en qualité et quantité. Malheureusement, elle l’a été aussi pour le frelon asiatique, un fléau qui nous envahit de plus en plus » a-t-il confié. L’apiculteur possède quarante ruches, réparties dans la forêt régionale des Vallières, à Carnetin et Jablines. Il a dû, pour sa part, détruire cinq nids de frelons asiatiques. Titulaire de la médaille de bronze 2015, Francesco s’est inscrit de nouveau au concours des miels d’Ile-de-France. « J’ai déposé mon miel de printemps, d’acacias et celui de cet été. Les résultats devraient être connus la semaine prochaine » ajoute-t-il, confiant.
Bien que fort appétissants, les petits fours d’Arlette Chevret, auto-entrepreneuse mitryenne, ne se mangeaient pas. « Ils sont à base de pâte Fimo. Je la travaille, la cuit et termine en la vernissant. Cette année, j’innove en proposant des bougies en forme de coupe dessert » glisse-t-elle. Arlette donne également des cours à Compans et Juilly.
Francis Robin, 71 ans, réside à Coubron et sculpte l’étain. « J’aime pouvoir jouer avec la lumière et le relief. Un jour, en soudant, j’ai laissé tomber de l’étain par terre et j’ai remarqué combien il brillait. L’étain est un piège à lumière et c’est ce qui me plaît » avoue-t-il. Il exposait également, pour la première fois, ses peintures : « L’idée est de faire des fils de couleur pour composer un visage. J’innove dans le genre ».
Renaud et Judiane sont venus d’Auxerre, en Bourgogne, avec des bijoux en pierres naturelles et des sacs en diverses matières : coton, liège, jonc, simili cuir. « Madacharms est né en 2006 avec l’envie de faire découvrir les trésors de l’artisanat du monde, valorisant ainsi les savoir-faire méconnus d’ailleurs. Nous nous rendons sur place afin de rencontrer les créateurs : ce n’est pas de la simple importation anonyme » explique Renaud.
Nadège Ogé, 50 ans, réside au Plessis-Trévise (Val-de-Marne) et s’est spécialisée dans la gravure sur verre : « Je grave à la pointe diamantée tout ce qui est en verre, du simple verre à la carafe, en passant par le cadre et la lanterne. Je grave aussi bien des prénoms que des illustrations et photos ». Nadège a créé sa société, Fetoncado, en 2009.