Des ruches ont été installées dans le quartier du Sycomore à Bussy-Saint-Georges, samedi 20 octobre.
Edouard Leroy, conseiller municipal chargé du développement durable, a accueilli les Buxangeorgiens :« Nous sommes réunis pour inaugurer le rucher de Bussy. Les trois ruches feront découvrir la vie des abeilles et leur rôle dans la nature. L’abeille est un insecte pollinisateur indispensable à la vie. Chaque année, 30% des colonies d’abeilles disparaissent du fait de l’utilisation de produits phytosanitaires dans l’agriculture et l’arrivée du frelon asiatique qui tue les abeilles. Dans notre ville, nous n’utilisons plus de produits phytosanitaires depuis début janvier 2017 ».
Le maire, Yann Dubosc, a rappelé « l’implication de la ville dans la protection de l’environnement et la biodiversité ». La commune a des vignes, elle n’utilise plus de produits phytosanitaires, les bulbes des plantes des espaces verts qui étaient auparavant jetés, car la ville ne possède pas de serres, ont été, à l’occasion de l’inauguration des ruches, distribués aux habitants qui pourront les faire hiverner et les replanter au printemps.
Christophe Trolès, apiculteur depuis sept ans sur le secteur Guermantes, Bussy-Saint-Martin, Bussy-Saint-Georges, a enthousiasmé l’auditoire grâce à sa passion pour les abeilles et sa parfaite connaissance des mœurs de l’insecte. Il a constaté que, pour l’instant, les abeilles des ruches de Bussy se portent bien. Il y a des frelons asiatiques devant chaque ruche, mais les abeilles se défendent. Il indique: « La quantité de miel produit a diminué : il y a quarante ou cinquante ans, on récoltait 100 kg de miel par ruche, aujourd’hui, 40 à 50 kg rendent un apiculteur heureux ».
On peut passer près d’une ruche et 95% du temps il ne se produit rien, mais pour les 5% restant, il y a un risque de se faire attaquer. L’inconvénient est que l’on ne sait pas déterminer quand les 5% arrivent.