Serris ► Cantine scolaire : le menu végétarien choisi par 10 % des demi-pensionnaires

Un élève sur dix mangeant à la cantine à Serris a opté pour le menu végétarien. C’est ce qu’a constaté la mairie un mois après la mise en place du nouveau menu. Lundi 1er octobre, le maire, Philippe Descrouet, a expliqué son choix.

Dans les cantines de Serris, 10 %  des élèves demi-pensionnaires ont fait le choix d’un repas composé de produit sans chair animale. Pour le maire, Philippe Descrouet, qui a mis en place le dispositif à la rentrée de septembre dans les écoles élémentaires, il s’agit d’un « bon début » . Il indique : « En diversifiant nos menus, nous apportons une offre complémentaire adaptée à tous, avec une bonne qualité gustative et nutritive quel que soit le choix alimentaire des enfants ».

Les élèves ont pu ainsi trouver sur leur plateau repas une tarte aux poireaux, des quenelles sauce Mornay ou des plats plus exotiques comme des boulettes Azuki, du couscous végétarien, une galette tex mex ou italienne. Les plats sont cuisinés à base de céréales, de légumes, de fruits, de féculents, d’œufs et de produits laitiers. Les enfants choisissent ce qu’ils veulent et sont épaulés par une diététicienne qui leur explique les bases d’une alimentation saine.

Faire découvrir des aliments disparus des assiettes des enfants

De plus, le menu végétarien permet de proposer une solution en vue de réduire la consommation excessive de viande dans un souci de santé publique et de faire découvrir des aliments qui avaient disparu dans les restaurations scolaires.

Une autre raison a conduit le maire à proposer un menu alternatif végétarien. Philippe Descrouet explique : « Il permet aussi de ne pas stigmatiser les enfants qui, pour des raisons médicales, éthiques ou religieuses, ne veulent pas manger de viande ou de poisson ». 

Entre 1,71 et 3,41 euros par repas

Pour les parents d’élèves, le menu végétarien ne coûte pas plus cher. Le maire précise : « Le repas coûte entre 1,71 et 3,41 euros, selon le quotient familial. La Ville prend en charge le surcoût engendré par la chaîne de fabrication supplémentaire ». De manière générale, seul le plat principal change puisque l’entrée et le dessert sont réalisés sans chair animale.

Sun-Lay Tan

Rédacteur en chef

Voir tous les articles de Sun-Lay Tan →