Au conseil municipal, mercredi 14 novembre, la Ville de Lagny-sur-Marne a approuvé l’inscription du musée Gatien-Bonnet au label Exposition d’intérêt national, distinction du ministère de la culture.
L’exposition consacrée à Léo Gausson et Maximilien Luce, pionniers du néo-impressionnisme, sera lancée en mars par le musée municipal de Lagny, en partenariat avec la ville de Mantes-la-Jolie (Yvelines).
Comme les deux musées bénéficient déjà de l’appellation Musée de France, ils ont souhaité présenter leur candidature au label Exposition d’intérêt national, récompense décernée par le ministère de la culture. Crée en 1999, ce label récompense chaque année les musées de France qui proposent des expositions remarquables, tant par leur qualité scientifique que par le caractère innovant des actions de médiation culturelles qui les accompagnent.
Sébastien Monot, adjoint au maire pour la culture, a exposé le projet au conseil, qui l’a approuvé à l’unanimité. L’annonce des lauréats est prévue avant fin décembre.
Léo Gausson (1860-1944), adepte de la technique du pointillisme, est considéré comme l’un des précurseurs du néo-impressionnisme en Seine-et-Marne. Toujours en quête de modernité, il s’est rapproché, à la fin de sa carrière, du style aux couleurs vives de Paul Gauguin et de l’école de Pont-Aven.
Avec Maximilien Luce (1858-1941) et d’autres amis peintres, dont Lucien Pissaro, il a fondé le « groupe de Lagny ». Ce rassemblement d’artistes a organisé des salons de peinture dès 1900. Leurs œuvres illustrent principalement des paysages latignaciens, des village et bords de Marne, mais aussi le travail des hommes et des femmes, ainsi que des scènes de la Grande Guerre.
Le conseil a également approuvé, mercredi soir, les demandes de subventions que la Ville va entreprendre pour la restauration d’un troisième reliquaire de l’église Notre-Dame-des-Ardents. Après avoir lancé une consultation en 2017, deux reliquaires ont déjà été restaurés grâce au concours de l’État et du Département. Ils sont mis en valeur sur des consoles et visibles du public.
Comme les deux autres, l’objet figure dans la nomenclature des œuvres inscrites au titre des monuments historiques. « Le troisième reliquaire, dit de Saint-Benoît, date du XIXe siècle. Il est en bois peint, de couleur noir et or, et reste à restaurer » a précisé l’adjoint à la culture.
Sébastien Monot, mercredi soir