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La rue du Moustier à Thorigny-sur-Marne était interdite à la circulation, dimanche 30 septembre, pour cause d’anniversaire. Le centre d’animation culturelle Le Moustier fêtait ses 30 ans et, pour montrer une volonté d’ouverture, les festivités se sont déroulées à l’extérieur, dans la rue.
Jean-Michel Frénod, adjoint au maire chargé des affaires culturelles, a ouvert les festivités en déclarant : « Nous sommes réunis devant un centre culturel trentenaire où chacun a pu vivre des expériences de théâtre, de cinéma, de danse, de musique, d’humour, de littérature, de réflexion, être surpris, réjoui ou agacé, somme toute, dilater son univers mental. Donc, s’enrichir ».
C’est certainement ce qu’avaient voulu, il y a trente ans, le maire d’alors, Henri Bouvelle, et sa première adjointe, Simone Chantrel, qui avaient rêvé l’équipement pour Thorigny.
Le Moustier n’est pas seulement une salle de spectacle. Comme son nom l’indique, c’est aussi un centre d’animation culturelle qui comprend un grand hall accueillant presque en permanence des expositions, un bar, lieu de rencontre idéal d’avant et après spectacle, une bibliothèque, un atelier d’art plastique, un auditorium, des salles mises à disposition des amateurs ou des professionnels pour travailler, et bien sur, une salle de 320 places, modulable, avec une acoustique exceptionnelle et un équipement technique de première qualité.
La culture a un prix
Pour la Ville comme pour le public, on ne peut négliger l’aspect financier ; pour le public, Jean-Michel Frénod le justifie ainsi : « S’il est parfois prévu une participation financière du public, c’est pour signifier le sérieux de la démarche que l’on entreprend en fréquentant les lieux. Quant à la charge financière que représente l’équipement pour la Ville, elle est assumée avec constance, en sachant que si la culture coûte cher, l’ignorance coûte encore plus cher ».
Swing Hommes a interprété Bach, Mozart
et Beethoven en swing et en humour
« Swing Hommes », c’est Benoit Marot (basse), Pierre Bernon (guitares) et Jérémi Bourges (piano). Leur interprétation de Bach, Mozart et Beethoven en swing manouche était décoiffante, surtout qu’ils n’ont pas hésité à y mêler des musiques de publicités ou de chansons de variété. C’était un spectacle musical, mais aussi de théâtre, où le spectateur était sollicité et participait. Ils ont emballé le public de la rue du Moustier qu’ils ont réussi à transformer en chœur pour lui faire interpréter l’Hymne à la joie de la 9e symphonie de Beethoven. Et bien sur, ils ont accompagné le « joyeux anniversaire Moustier ».