La Ville de Chelles a inauguré, samedi 29 septembre, sa trente-cinquième école : le groupe scolaire Jules-Verne, situé place des Martyrs-de-Chateaubriant, face à la médiathèque et au centre culturel.
Après dix-huit mois de travaux, le nouveau groupe scolaire a ouvert début septembre pour accueillir cent-quatre-vingt élèves. D’une superficie de 3 200 m², il compte quinze classes, six en maternelle et neuf en élémentaire, réparties sur trois niveaux : un rez-de-chaussée et deux étages. Le bâtiment dispose aussi d’un réfectoire, qui favorise le tri sélectif des restes alimentaires, et d’un centre de loisirs doté de quatre salles d’activités. Il est équipé d’un ascenseur pour les PMR (personnes à mobilité réduite).
Le maire, Brice Rabaste, a déclaré aux visiteurs rassemblés dans la cour de l’école flambant neuve : « Cet investissement nécessaire a été réalisé en maîtrisant les coûts, sans retard et sans négliger les autres écoles de notre ville, qui ont été rénovées et sécurisées. L’école Jules-Verne allie le style architectural des écoles de la IIIe République, avec de la pierre meulière et de la brique, et les techniques modernes ».
L’école va désengorger les écoles des Tournelles, Curie et Lise-London. Les classes élémentaires sont équipées d’un tableau numérique. « En 2020, les classes de CP au CM2 de toutes les écoles en seront pourvues » a complété le maire de Chelles.
L’univers de Jules Verne s’illustre jusque dans la dénomination des espaces. Le premier étage est ainsi consacré au voyage à travers le temps et les continents, le second à celui du voyage dans les airs et dans l’espace. De même, le bureau du directeur est dévolu au capitaine Nemo et les toilettes sont baptisées… le Nautilus.
« A côté de l’école Pierre et Marie-Curie, inaugurée il y a cent-trente ans par le maire Ambroise Gasnier-Guy, prend désormais place l’école d’un des auteurs français les plus célèbres » a déclaré Brice Rabaste. C’est le conseil municipal des enfants qui a choisi le nom de Jules-Verne (1828-1905), illustre auteur et visionnaire dont les œuvres restent les plus traduites à travers le monde.
Dans un sketch joué par HKC, compagnie de théâtre chelloise, Giulia, 10 ans, a répliqué à un visiteur resté perplexe sur le bien-fondé du choix de ce nom : « Certes, on aurait pu choisir un héros ou une héroïne. La Résistance, ça nous passionne, ça nous inspire… Mais on a préféré choisir un visionnaire, quelqu’un qui voit grand, qui voit loin. Quelqu’un qui a de la fantaisie et la connaissance des sciences, quelqu’un qui peut nous apprendre la géographie et nous emmener vingt-mille lieux sous les mers ».
Avant la prestation de Giulia et de son père, le comédien Antoine Colnot, la chorale des élèves de l’école élémentaire Docteur-Roux a interprété plusieurs chansons sous le préau de l’école.