Après l’Open de France, le jeune Baptiste Laurensou, 17 ans, habitant de Trilport et membre du golf de Meaux-Boutigny, raconte le rêve planétaire qu’il a vécu en participant comme commissaire à la fameuse Ryder Cup, la plus grande épreuve du monde de golf. Impressions.
En reprenant ses cours, lundi 24 septembre, au lycée Jean-Vilar de Meaux, Baptiste Laurensou, qui habite Trilport, a gardé toutefois pour un certain temps la tête dans les étoiles. Sur 4 500 candidats, il a été le plus jeune commissaire sur le parcours parmi les 1 350 bénévoles sélectionnés… Un rêve pour le jeune golfeur de 17 ans de Meaux-Boutigny, classé 6.0, qui est revenu avec des souvenirs inoubliables en ayant fait son trou parmi les plus grand champions de la planète, dont Tiger Woods. Impressions…
Comment as-tu été choisi, Baptiste ?
[Rire] Avec un peu de chance car logiquement, il fallait avoir 18 ans et je ne les avais pas. Peut-être que ma participation comme commissaire à l’Open de France a pesé dans la balance. J’ai été choisi parmi des milliers de demandes, ce qui a fait que j’ai été le plus jeune sur les greens. C’est vraiment cool de vivre le rendez-vous mondial suivi par 500 millions de téléspectateurs par jour. C’est fabuleux !
Quel était ton rôle en tant que commissaire ?
Surveiller le public et protéger les joueurs. J’avais la fonction de lever les bras pour réclamer le silence, mais le public a été extra, faisant silence complet quand le capitaine levait les bras. C’était une ambiance de folie avec 7 000 personnes dans les tribunes sur le trou 1, et plus de 10 000 sur le trou n°10. Imaginez 270 000 spectateurs issus de 90 pays sur les 3 jours de compétition. Tout était démesuré mais tellement convivial. Je n’ai jamais vu cela autre part, moi qui regarde sans cesse le golf à la télé.
Oui mais là, tu étais tout près des joueurs…
Oh oui, je les ai tous vus à 5-6 mètres de moi. Tigger Woods a été mon voisin, moi, le petit joueur de Meaux-Boutigny. C’était un rêve éveillé de vivre ces émotions, cette ambiance de feu. J’ai été impressionné par les joueurs en les voyant en vrai mais surtout par le bruit énorme, la joie des gens. C’est le troisième événement sportif planétaire à la télé. Moi aussi, j’étais sur une autre planète avec les joueurs qui haranguaient la foule et le public en or, fabuleux et respectueux.
Qu’est-ce qui t’a impressionné le plus ?
La cohésion de l’équipe européenne et la connivence des joueurs avec le public. Une vraie communion pour l’épreuve née en 1927 et qui a attiré 920 journalistes à Saint-Nom-la-Bretèche (Yvelines). Me retrouver parmi les 1 050 commissaires a été un honneur. J’ai œuvré le matin, de 7 à 13 heures, sur le terrain en profitant l’après-midi de mon quartier libre pour aller partout. J’en ai pris plein les yeux. Inoubliable !