The Red Folks joueront pour les Virades de l’espoir « Vaincre la Mucoviscidose », samedi 29 septembre, en l’église Notre-Dame Val-de-Bussy à Bussy-Saint-Georges. La chanteuse du groupe, Delphine Verleene, a été interviewée par Magjournal, mardi 10 juillet.
Le concert, proposé en partenariat avec la commune de Bussy-saint-Georges, sera donné au bénéfice de l’association « la Virade de la Brie » représentée par Florence Jenny.
Pour Delphine, originaire de Bussy-Saint-Georges et formée en partie au conservatoire de la ville, il s’agit de son premier engagement caritatif, invitant ainsi le public à découvrir une musique qui « sent bon l’iode, la bière et l’irish coffee ».
L’interview
D’où vient votre style musical ?
J’ai commencé à faire du piano puis du chant lyrique au conservatoire de Bussy. J’ai ensuite intégré l’orchestre du Bussy Winds’ Band et plusieurs groupes de styles variés (reprises pop-rock, funk, jazz). Puis, j’ai découvert la musique folk pendant mes études à Dublin, en Irlande. Là-bas, les gens sortent beaucoup, les musiciens jouent au milieu des clients dans les pubs.
Quelles sont vos références ?
J’ai commencé à être vraiment mélomane en écoutant Michael Jackson, dont j’ai apprécié le style particulier et varié de sa musique, et aussi les groupes de rock des années 90 : Nirvana, The Red Hot Chili Peppers, The Cranberries… Mon père m’a aussi fait découvrir un peu plus tard le jazz et le blues.
Que représente pour vous la folk ?
La folk est une musique métissée, issue du folklore américain et celtique, qui se prête à beaucoup de mélanges. L’écriture des textes est soignée. C’est souvent soit revendicatif, soit poétique.
Pourquoi les paroles en anglais ?
Comme le jazz, la folk est d’origine anglo-saxonne. L’anglais va avec cette musique. Si j’écrivais en français ce ne serait plus de la folk. L’imaginaire véhiculé par l’anglais n’est pas le même. Le français, plus littéraire, met en avant le texte, ce que nous ne souhaitons pas particulièrement par rapport aux instruments. Par ailleurs, j’ai une culture musicale presque exclusivement anglo-saxonne.
Pourquoi les Red Folks ?
Nous voulions que le style apparaisse dans le nom et l’associer à une couleur. Le rouge est une couleur forte et transgressive. Folk rappelle aussi l’influence de la country, du bluegrass : nous aimions le double sens de ce mot, qui signifie « les gens » dans sa traduction littérale, et qui affirme le côté populaire.
Quelle est la particularité de votre musique ?
Les arrangements musicaux sont riches, entre la guitare, le violoncelle, le violon et l’harmonium indien et même si notre sonorité est principalement américaine et celtique, il y a des incursions dans le classique ou le rock.
Comment s’est formé le groupe ?
L’aventure a commencé lors de ma rencontre avec Cyrille Aubert, le guitariste du groupe, en 2012. Musicalement, ça a fonctionné tout de suite. C’est avec lui que j’ai commencé à écrire et à composer, mais nous avions alors du mal à aller au bout de nos chansons. Puis j’ai fait la rencontre de Maëlise Parisot au conservatoire de Claye-Souilly. Nous y étions toutes les deux professeurs, elle de violoncelle et moi de chant. Le feeling est passé tout de suite, elle est devenue la violoncelliste du groupe. Avec son arrivée, nous avons réussi à terminer nos premiers morceaux et à créer des arrangements. The Red Folks étaient nés !
Depuis, le groupe a participé à Zebrock, un tremplin musical où nous avons rencontré l’un des membres du jury, Zaf Zapha qui a collaboré avec Jacques Higelin, Souad Massi, Matthieu Boggaerts. Nous avons d’abord travaillé avec lui pour améliorer notre présence scénique. Puis, de fil en aiguille, il est devenu notre directeur artistique et le co-producteur avec Lacaza Musique de notre premier album qui sortira début 2019.
Concert des Red Folks, samedi 29 septembre, église Notre-Dame Val-du-Bussy à 20h30. Entrée 15 euros (recette intégralement reversée à la lutte contre la mucoviscidose). Réservation uniquement par internet : https://soutenir.vaincrelamuco.org/b?cid=155.
Site internet : www.theredfolks.com