[Vidéo]
Le Festif l’art, à Chauconin-Neufmontiers, a soufflé ses dix années de festoch, concerts et animations, samedi 7 juillet. Comme un grand enfant, il a accueilli une fête foraine avec freak show, le thème de l’année, et des spectacles pour les enfants. Les plus vieux se sont plutôt attardés devant les scènes des concerts. Tout a été préparé par les bénévoles de l’Asso Siffl’Art.
Huit mille festivaliers ont foulé l’espace du Festif l’art, samedi. Les premiers sont arrivés pour l’ouverture, à 13 heures. Pour ses dix ans, le festival, une fête entre amis en 2008, a grossi d’année en année et la motivation de ses organisateurs n’a pas faibli. Karoline Cazilhac en fait partie depuis le début et évoque la genèse du projet : « On était une bande de potes et on voulait proposer un événement dans la région qui regroupe tout ce qu’on aime, rock, techno, ska… L’important pour nous, c’était de partager nos univers dans le respect de tous et dans la bonne humeur ».
Artistes locaux et nationaux se sont partagé quatre scènes de styles de musique différents : du rock au reggae, en passant par l’électro, la funk avec des groupes comme Tagada jones, Sara Lugo, Al’Tarba, Citizen Kain, Laurent Hô, Tetra Hydro K Feat Sensi T Brainless, Billet d’Humeur ou encore Val Mobb… Les concerts se sont terminés à six heures du matin et les spectateurs les plus téméraires ont suivi la musique.
Julie, 26 ans, venait pour la première fois. Elle explique : « Je vis à dammartin-en-Goële. J’ai toujours entendu parler du festival. Je me suis décidée à y venir et je ne le regrette pas. Les gens sont agréables et je passe un super moment. J’attends avec impatience Tagada Jones, ce soir ». Comme beaucoup, elle est venue avec des amis qui eux avaient déjà expérimenté l’événement l’année passée. Ils soulignent : « Nous aimons tellement l’ambiance qu’on a décidé de planter la tente pour pouvoir profiter à fond du festival. Néanmoins, l’organisation pour venir et se garer est très chaotique ».
Question tente, celle du cirque trônait dans la partie « enfant » de l’espace herbeux. De ce côté-là, l’ambiance était freak show avec des chamboule-tête ou des baby-foot zombie pour les petits… comme pour les grands.
À l’origine du festival, l’association était composée d’un noyau dur d’une dizaine de copains. Le groupe s’est agrandi en même temps que le festival, pour aujourd’hui être composé d’une centaine de bénévoles qui organisent le festival tous les ans.
Maïlys, responsable communication, explique : « C’est une organisation lourde et fatigante, mais c’est pour la bonne cause. On est tous heureux de proposer un événement comme ça ».
Chaque année, l’association compte sur les revenus de la billetterie et du bar ainsi que sur les aides financières qui permettent de renouveler le festival chaque année.