Thorigny-sur-Marne ► Vingt équipages ont roulé à fond la caisse pour la première course de push-cars

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De la « Cous-cous team » à la « Wador companie », vingt équipages se sont engagés pour la première course de caisses à savon de Thorigny-sur-Marne, dimanche 1er juillet.

Les caisses à savon, ou « push-cars », devaient être construites par les participants et ne pouvaient se mouvoir que grâce à la force du pousseur au départ et la pente du circuit ensuite. La fantaisie de chacun a fait le reste.

Un grand circuit de 100 m

Le circuit, une portion de cent mètres de la rue Gambetta en face de l’Esplanade et de la mairie, présentait une pente suffisante pour permettre aux caisses de prendre un peu de vitesse, mais pas trop forte de manière à éviter les accidents. Les services de la Ville avaient minutieusement préparé la piste, avec bottes de paille, pneus, chicanes et même un radar pour vérifier qu’aucun véhicule participant ne dépassait la nouvelle limitation de vitesse à 80 km/h qui entrait en vigueur le même jour. A l’arrivée, un tapis de sable permettait un freinage en douceur ; mais tout cela aurait été trop facile et les spectateurs étaient invités à corser un peu les choses en lançant des peaux de banane et des bombes à eau sur le circuit, ces dernières étant plutôt appréciées compte-tenu de la forte chaleur.

Tous n’ont pas fini la course

Après les essais qualificatifs, la course, chronométrée par Carole du service jeunesse et commissaire de course, s’est déroulée dans une ambiance survoltée. Tous n’ont pas atteint l’arrivée : on a assisté à quelques embardées et abandons techniques. C’est le cas de Laura qui explique : « J’ai fabriqué ma caisse au 117 (un local du service jeunesse) et je suis bien partie, mais ma corde de direction s’est prise dans une roue et je ne pouvais plus diriger. C’était quand même très amusant ». Aurélien, qui a fini dans les bottes de paille, déclare : « La caisse que je conduisais a surtout été fabriquée par un copain. Dans une chicane, j’ai pris trop de risques et j’ai fait une embardée qui m’a précipité dans la paille. La caisse est un peu cassée et mon copain n’est pas très content. Mais c’est pas grave, on a bien rigolé quand même ».

De toute façon, les participants ont tous reçu un lot. Pour ceux qui n’avaient pas de caisse au départ, la mairie a proposé des hoverboards (vélos carénés) et « vélos-rigolos ».

L’animation a été assurée par le service jeunesse avec une batucada déchaînée, et Radio Marne La Vallée, qui avait installé un studio mobile sur le circuit, retransmettait la course en direct.