Quarante concerts ont été joués sur la scène du festival de Jazz de la Ferté-sous-Jouarre du jeudi 28 juin au dimanche 1er juillet et ont l’impression aux spectateurs d’être à la plage.
Positionné le long de la Marne, après le pont de l’Europe, sur un terrain de 30 000 m2 et avec la chaleur accablante, les visiteurs étaient nombreux dans les transats et autour des tables sous les arbres, on se serait cru au mois d’août en bord de mer, s’il n’y avaient eu les stands, la scène extérieure et la grande scène sous chapiteau pour nous rappeler que nous étions au Festival Ferté Jazz.
Brocante musicale, exposition de photos de musiciens, garderie pour enfants, bars, restaurants et food trucks, tout était réuni pour permettre aux festivaliers de passer un agréable moment entre les quarante concerts programmés sur les quatre jours.
Le festival a accueilli 9 000 visiteurs l’an dernier et les organisateurs en espéraient 12 000 cette année. Le budget s’établit à 450 000 euros , ce qui est raisonnable pour un événement de cette ampleur. Mais le jazz est beaucoup moins cher que le show-biz et surtout l’équipe compte quatre-vingt bénévoles qui ont assuré avec sourire et gentillesse.
Certains spectateurs installé sous le chapiteau ont trouvé le niveau sonore de certains concerts ait été beaucoup trop élevé.Jean-Paul, amateur chevronné de jazz qui vient pour la deuxième fois confie : « Pour Kezia Jones, le son était beaucoup trop fort, à la limite de l’inaudible. Il en allait de même jeudi soir pour le groupe Mathis Haug, qui interprète du blues plutôt cool. Mais le son est monté jusqu’à 120 décibels, ce qui n’a pas de sens pour une salle de cette taille et une musique de ce style. On ne peut, dans ces conditions, apprécier le talent pourtant réel des musiciens ».