Bussy-Saint-Georges ► Finances : la municipalité affiche « une gestion saine et équilibrée »

Le compte administratif 2017 de la ville de Bussy-Saint-Georges, présenté jeudi 28 juin en conseil municipal, est, selon le maire, Yann Dubosc, « marqué par des mesures de gestion saine et équilibrée ».

Pour le maire de Bussy, « les ratios économiques et budgétaires sont au vert ». Yann Dubosc indique : « Notre capacité d’auto-financement va nous permettre de payer nos investissements sans recourir à l’emprunt. Les efforts de gestion entrepris depuis trois ans ont permis de rétablir la santé financière de la ville tout en maintenant la qualité des services ».

La renégociation de la dette de l’éclairage public et le redressement de l’épargne ont ainsi fait baisser les charges financières de 10,36 % par rapport à 2016.

Baisse d’impôts

malgré un contexte budgétaire national difficile

Face à un contexte national des finances des collectivités défavorable et au désengagement de l’Etat, le maire assure que la ville est « préparée » : « Nous avons réajusté les dépenses, renégocié les contrats, optimisé les recettes vis-à-vis de nos partenaires ». Malgré une baisse de quatre millions d’euros des dotations de l’Etat et l’impact des baisses d’impôts depuis 2014, Bussy-Saint-Georges retrouve « une crédibilité financière ». Yann Dubosc l’affirme : « L’engagement de baisser les impôts a été tenu ».

L’opposition a en effet accusé la municipalité d’avoir « marqué un coup d’arrêt aux baisses d’impôts et maintenir une fiscalité foncière confiscatoire ». Jacques Canal, conseiller municipal de l’opposition, indique : « Notre niveau d’imposition est de 50% plus élevé que celui des autres villes de Seine-et-Marne de la même strate »« Notre promesse ne concernait que la taxe d’habitation » se défend le maire qui souhaite encore consolider les efforts de gestion et sortir la ville de l’endettement.

Ludovic Boutillier, adjoint au maire aux finances, précise : « Nous devons faire face à des dépenses d’investissement importantes. Si nous laissons le fond de roulement à dix millions, il ne nous restera plus que 4 millions pour investir. De plus, la comparaison de la taxe d’habitation avec les autres communes ne tient pas compte des abattements qui sont encore appliqués à Bussy ».