Noisiel ► Fête du village : un air de guinguette au cœur de la cité Menier

[Vidéo]

La traditionnelle fête du village a eu lieu, samedi 23 juin, à Noisiel. Deux cents personnes ont guinché sur la place Emile-Menier.

C’est le groupe Frane Orchestra qui a mis l’ambiance au cœur de l’ancienne cité ouvrière, érigée au milieu du XIXe siècle par la famille Menier pour sa chocolaterie éponyme.

Le maire, Mathieu Viscovic, explique : « L’orchestre avait conquis le public lors de la précédente édition et c’est pourquoi nous avons choisi de le rappeler cette année ». Le groupe a interprété en live plusieurs tubes, français ou internationaux, qui ont rappelé de bons souvenirs aux participants. La fête arborait volontiers un petit air de guinguette. Des tables et des stands de restauration étaient aménagés à proximité de la piste de danse et des livrets, avec les paroles des chansons, étaient à disposition de ceux qui voulaient accompagner les chanteurs.

Une ancienne fête populaire

Le maire poursuit : « Cette fête existe depuis plus de vingt ans sur la commune. Elle se veut avant tout populaire et la configuration de la place s’y prête merveilleusement. Il y a beaucoup de monde, environ deux-cents personnes, et je remarque aussi qu’il y a aussi de nombreux visiteurs qui ne sont pas de Noisiel ». Il s’est laissé entraîner sur la piste de danse lorsque le groupe Fran Orchestra a proposé à l’assistance un Madison, danse américaine collective par excellence.

Gilles, 59 ans, habite Lagny-sur-Marne et il est venu avec sa compagne, Martine, 63 ans. « Avant j’habitais Noisiel. Je connais cette fête pour y être venu plusieurs fois. Ça se passe toujours bien et l’esprit y est bon enfant » confie-t-il. Le couple a entrepris de se restaurer et a préféré attendre la tombée de la nuit pour s’élancer sur la piste de danse pour quelques slows. Les enfants, eux, ne se sont pas fait prier pour envahir joyeusement l’espace de danse et certains sont même montés sur l’estrade pour accompagner les chanteurs.

« Oui, mais pas question de louper le match »

Deux tables plus loin, Guy, 42 ans, et Frédérique, 39 ans, sont venus de Vaires-sur-Marne, la commune voisine. Sous l’œil amusé de sa compagne, Guy a fait plusieurs allées et venues jusqu’au café du Moulin, à l’autre bout de la place, pour jeter un œil sur la télévision qui retransmettait, ce soir-là, le  match de football opposant l’Allemagne et la Suède. « Quand le match sera fini, il sera plus attentif à moi » glisse Frédérique.