La nouveauté est venue de là : pour la fête communale du Mesnil-Amelot, samedi 16 et dimanche 17 juin, le comité des fêtes, qui a organisé l’événement avec la municipalité, avait installé son stand de restauration.
Toute la ville était en fête avec plusieurs activités proposées et le comité des fêtes y a participé, encore plus que d’habitude, avec son propre stand. Daniel Dambreville, le président, explique : « Nous avons tracé toute la brocante samedi puis on a ensuite rédigé les feuilles avec les numéros pour les exposants. Depuis le matin, à 5 heures, on est debout pour accueillir tout le monde. Tout se passe à merveille, c’est formidable on est contents. On a environ 1 km d’exposants ». Un groupe de danseurs composé de soixante exécutants ont défilé tout le dimanche après-midi entre les différents stands.
Daniel Dambreville indique : « La brocante se terminera à 18 heures et nous aurons plus qu’à tout ranger. Le midi, les gens ont pu se restaurer sur deux stands à travers la ville. Celui des forains et le notre. On a voulu le rajouter cette année parce qu’on trouvait que ce n’était pas suffisant ». Après avoir fait un petit tour dans les allées de la brocante, les visiteurs ont pu se rafraîchir et s’alimenter grâce au stand de restauration du comité des fêtes. Pour les petits n’ayant plus faim, des jeux gonflables étaient disponibles gratuitement toute la durée de la journée.
Pour le maire de la commune, Alain Aubry, la fête communale est importante. Il souligne : « Il y a beaucoup d’exposants, c’est un événement annuel attendu sur la commune du Mesnil-Amelot. C’est une belle brocante avec sa fête foraine qui annoncent bel et bien le début de l’été et c’est ce qu’on attend avec impatience. Après les dégâts subis à cause des intempéries, il est temps de profiter du soleil ». Pour le maire, c’était aussi l’occasion de féliciter les élèves puisque chacun d’entre eux s’est vu remettre six tours de manège gratuits payés par la collectivité. (paragraphe 2)
Cette année, au Mesnil, Christophe Jodas, apiculteur à Baron (Oise) est venu vendre ses pots de miel. Steward à Air France durant quatorze ans, il a réussi sa reconversion. La fête foraine était de la partie pour amuser tout le monde avec ses manèges, régaler avec les machines à barbapapa, les pommes d’amour ou les autos-tamponneuses. Le don du sang avait son stand en face celui du comité des fêtes. Michel Hansberque, bénévole EFS (établissement français du sang), explique : « En accord avec la municipalité, l’EFS et notre association de collecte de don, on essaye de créer une collecte de sang au Mesnil-Amelot pour la rentrée septembre. Beaucoup de gens travaillent sur le commune du Mesnil-Amelot et ils pourraient venir donner leur sang lors de leurs pauses ». Robert Soulie, bénévole, s’alerte : « On a besoin de 1 700 dons de sang par jour sur la région parisienne et que un don peut soigner deux ou trois malades. En France, nous sommes en équilibre de stock mais l’Île-de-France n’est pas auto-suffisante, elle a recours à la province. On a encore trop peu de promesses de dons ». Sachant que pour que l’EFS se déplace et mette à disposition un stand, il faut cent promesses de dons. En France, 50% de la population peut donner son sang mais seulement 4,2% font les démarches.