Des écoliers ont été pris de malaises et de vomissements, vendredi 8 juin, à Claye-Souilly. Les pompiers ont fait fermer le groupe scolaire Eugène-Varlin. L’étang du parc Buffon, suspecté d’être à l’origine des malaises, est lui aussi fermé jusqu’à nouvel ordre.
Les pompiers du centre d’intervention de Claye-Souilly ont dû intervenir vendredi, en début d’après-midi. Cinq élèves de l’école élémentaire Eugène-Varlin, en plein centre-ville, ont subitement été pris de malaises et de vomissements. Par mesure de sécurité, ce sont finalement cinq classes qui ont été évacuées vers la salle Planète-Oxygène, située derrière le gymnase des Tourelles.
Les sapeurs-pompiers ont décidé de fermer l’établissement jusqu’au lundi 11 juin, le temps de procéder à des prélèvements d’air et les transmettre aux services de police scientifique à Paris. Ceux-ci devraient communiquer les résultats des analyses au début de la semaine.
De son côté, la municipalité a décidé de maintenir la scolarité des enfants dans la salle Planète-Oxygène, aux horaires du temps scolaire et périscolaire habituels, et ce jusqu’au mercredi 13 juin au soir.
L’hypothèse d’une intoxication alimentaire générale a vite été écartée. Des examens bactériologiques de l’eau potable, ainsi que des installations de gaz n’ont par ailleurs rien révélé d’anormal. Le maire, Yves Albarello, a fait inspecter la cave qui se situe sous l’école. Elle avait en effet subi des infiltrations d’eau suite aux intempéries des derniers jours ce qui, selon lui, « pourrait expliquer les odeurs amplifiées par la chaleur ».
Dans une lettre adressée, vendredi, aux parents d’élèves de l’école élémentaire, le maire s’est montré rassurant : « Les maux de tête et vomissements ont pu être provoqués par l’inhalation d’odeurs pestilentielles. Nous avons également procédé à l’examen bactériologique de la mare qui se situe dans le parc Buffon. La pompe d’oxygénation a été changée et j’ai pris la décision de vider cette étendue d’eau et de la curer en prévention ».
Déjà, dans la matinée du mardi 5 juin, des émanations pestilentielles s’étaient répandues dans le parc et des employés municipaux avaient découvert des poissons morts flottant à la surface de l’étang. La mairie avait alors engagé, mais en vain, une recherche de pollution.