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Une classe de seconde du lycée de Pierre de Coubertin à Meaux a présenté, devant des représentants de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux (CAPM), son travail sur la pollution de l’air à proximité de la route nationale 3, plus précisément autour de son lycée, vendredi 1er juin, à l’occasion de la semaine européenne du développement durable.
Un premier groupe de travail a proposé de pister la pollution avec le lichen. Aftahl-Karim Ibrahim, un des élèves participant, explique : « Le lichen agit comme une éponge et il permet l’étude des particules qui se trouvent dans son environnement. Son observation au microscope permet d’appréhender le type de pollution dans lequel il évolue et ainsi de définir les zones polluées ».
Le deuxième projet présenté portait sur l’amélioration de la voie piétonne pour rejoindre le lycée. Il a favorisé le chemin de la rue d’Orgemont qui est moins exposé à la pollution que le trottoir de la route nationale 3 située deux mètres plus bas. La construction d’une passerelle et d’une « vraie » voie piétonne a été suggérée par les élèves.
Evann et Annaëlle ont travaillé sur le projet. Ils indiquent : « Nous avons appris que Meaux est considérée comme une zone sensible, ce qui se traduit par un dépassement de la limite pour certains polluants. Cela nous a amené à chercher un moyen d’éviter cette pollution que nous rencontrons tous les jours”.
Pierre Pernot, représentant Airparif, rappelle : « l est vivement recommandé d’éviter les zones polluées, même si cela ajoute quelques minutes au parcours ».
Régis Sarazin, maire de Nanteuil-lès-Meaux et vice-président de la CAPM, a souligné l’importance de mettre en place des plans pour diminuer la zone de pollution : « Nous partageons tous le même air. Les collectivités ont une charge importante dans l’amélioration de la qualité de l’air. C’est pourquoi nous allons étudier toutes les solutions possibles, particulièrement dans la zone active qu’est la nationale 3 ».
Les deux projets présentés ont été élaborés durant toute l’année avec l’aide des enseignants et d’Airparif. Il s’agissait de sensibiliser au plus tôt les premières victimes de la pollution. Airparif a de son côté mis en place une application smartphone permettant en amont de découvrir les zones de pollution traversées en temps réel.