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C’était l’effervescence dans la cour de l’école du Verger de la Tuilerie à Dammartin-en-Goële, mercredi 30 mai. Les enfants ont participé au championnat de push-cars sous les cris des supporters.
Les écoles et l’accueil de loisirs sans hébergement (ALSH) de Dammartin-en-Goële et plusieurs autres écoles extérieures à la commune se sont donnés rendez-vous dans la cour de l’école du Verger, transformée pour l’occasion en vaste piste de course. Avant la compétition, un jury a validé chaque équipage pour vérifier qu’il s’agissait bien d’un « engin roulant non motorisé et composé d’un système de direction simple qu’il faut pousser » d’où le nom de push-car.
Deux défis étaient proposés par les organisateurs : une course de parcours et une épreuve de vitesse. Dans la première, une première équipe de deux pousseurs et un conducteur devaient mener l’engin jusqu’au point relais en suivant un chemin sinueux. Puis, l’engin était récupéré par deux autres pousseurs qui exécutaient deux autres courbes jusqu’à la ligne d’arrivée. La deuxième course se déroulait derrière l’école et jugeait la vitesse du bolide et son aérodynamisme. Dans chaque course, un arbitre donnait le top départ avec un drapeau vert et un autre levait un drapeau rouge quand le bolide avait atteint la ligne d’arrivée afin que le chronomètre soit arrêté.
Certaines écoles et certaines équipes se préparaient depuis octobre 2017. Toutes ont suivi des initiations et formations à la pratique du push cars. Michel Dutruge, le maire de Dammartin-en-Goële, raconte : « Il n’y a pas que le jour J qui compte : la préparation est importante pour la construction des engins et la confection des costumes. Toutes les écoles de Dammartin-en-Goële sont inscrites et elles ont été rejointes par d’autres écoles de Crégy-les-Meaux, Nanteuil-les-Meaux, Mitry-Mory, Lieusaint, Champigny-sur-Marne et Evry. C’est un réel succès ».
Chantal Claveau, chef de service de l’ALSH de Dammartin-en-Goële, était arbitre top départ dans la grande cour. Elle explique : « Le push-car est une vraie discipline sportive : il y a des règles du jeu, tous les engins doivent être homologués avant la compétition. Sans compter toute la phase de pédagogie avant le championnat. Les enfants ont dû créer des maquettes avant la construction, étudier les phénomènes de frottement et l’aérodynamisme ». Son fils, Garry, est coordinateur de projets à l’ALSH et tenait le chrono dans la grande cour. Il précise : « Tous les animateurs ont suivi des formations push-car avant le championnat. Les règles du jeu, les consignes de sécurité, les conditions pour que le véhicule soit homologué, tout est strictement observé. Nous avons un partenariat avec l’association pédagogique Les Francas qui nous aide et nous guide dans la mise en pratique du cahier des charges de la discipline ». Yagaré Keita est animatrice au centre de loisirs de Champigny-sur-Marne et ses trois équipages se sont préparés depuis octobre 2017. Un des membres, Kelvin, 10 ans, raconte : « Pour construire nos véhicules, nous avons utilisé du matériel recyclé, du bois, des roues et une trottinette récupérée ».
Les enfants et les adultes étaient costumés en fonction des couleurs et thème de leur engin. Florence Mary, directrice de l’école du Verger qui a accueilli les trois cents participants, était déguisée à raison en super-héros. Elle conclut : « C’est notre deuxième édition. Il y a eu de nombreuses répétitions car les parcours sont longs et ardus, beaucoup d’entraînement physique car les engins sont lourds et volumineux. Il y a eu quelques casses et des réparations voire des adaptations à prévoir. Au final, il n’y a que du plaisir : les enfants et les adultes s’amusent bien ». Outre les participants, la manifestation a attiré les parents, des animateurs de centres de loisirs, et un commerce dammartinois a offert un goûter aux enfants.
