par Les « bons chiffres » du commerce de centre-ville à Meaux ont été dévoilés par le maire, Jean-François Copé, lundi 28 mai, lors d’une conférence de presse consacrée essentiellement à l’amélioration de la qualité de vie dans la commune.
Il y a eu cinquante ouvertures de commerce en centre-ville en 2017. Avec les cinq marchés hebdomadaires, Meaux proposerait, selon la mairie, 573 commerces aux 140 000 chalands. Jean-François Copé précise : « Le taux de vacance des commerces à Meaux est en baisse, passant de 14% à 11% en trois ans, alors qu’en France l’évolution va en augmentant de 9,3% à 11% ».
Pour maintenir l’évolution, la mairie a mis en place une formation numérique pour les réseaux sociaux, en plus de la permanence « ma boutique mode d’emploi ».
L’attractivité commerciale passe par l’animation qui a fait l’objet d’un renouveau cette année. Meaux en pleine nuit, les apéros concerts du cœur de ville les vendredis soir, le festival de l’outre-mer, un salon du jardin, le festival de l’eau, Meaux en plein cœur ou le spectacle historique de Meaux ont connu, selon le maire, un « succès populaire ».
La braderie a également été repensée. De plus, les commerçants seront ouverts le dimanche et pourront, cette année, déballer devant leur boutique pour le premier dimanche des soldes.
Le maire a également présenté ses actions afin de rendre l’environnement meldois propice à l’activité commerciale en ville : « amélioration de l’habitat, rénovation des façades, renforcement de la sécurité par le développement de la vidéo-protection, renforcement de la police municipale et modernisation des éclairages publics, ainsi que l’optimisation de l’accessibilité et du stationnement ».
« Action cœur de ville » du gouvernement
Meaux bénéficiera de financements pour ses projets de revitalisation commerciale grâce au plan gouvernemental « Action cœur de ville ». Jean-François Copé déclare : « C’est une très bonne nouvelle, avec mon équipe nous sommes particulièrement mobilisés depuis quelques années pour préserver et développer le commerce de centre-ville. Le plan gouvernemental arrive à point nommé ». Cependant, le gouvernement n’a pas encore communiqué sur les modalités de financement.
Plus de nature en ville
Dans le même ordre d’idée, la municipalité a mis en place le « plan vélo 2020 », en collaboration avec les meldois et la région. Le mode de transport favorise la qualité de l’air, la limitation du niveau de bruit et l’économie locale.
En pratique, cela se traduira par l’aménagement de l’avenue Salvador-Allende, la troisième et dernière phase de l’aménagement de la promenade des quais, celui d’une partie de l’avenue Dunant jusqu’au Colisée et l’avenue Roosevelt jusqu’à l’ensemble sportif Tauziet.
Le plan vélo 2020 va représenter un coût total de 1 951 710,60 €, dont 577 963,71 € seront financés par la Région.
Déploiement de la fibre optique
La Ville a mis en place un grand plan avec Orange, qui permettra à la totalité de la ville de Meaux de bénéficier de la fibre optique fin 2019, et fin 2021 pour la communauté d’agglomération du Pays de Meaux, et ceci sur les fonds propres de l’opérateur, sans intervention financière de la CPAM ou de la Ville de Meaux.
Jean-François Copé a annoncé le retour à la semaine de quatre jours à la rentrée prochaine. En 2018, 4 millions d’euros seront consacrés aux travaux dans les écoles, parmi lesquels un agrandissement de 600 m² de l’école des Marronniers.
Au sujet de l’hôpital de Meaux, le maire déclare : « Un maire n’est pas chargé de la direction d’un hôpital et la présidence du conseil d’administration qui lui incombe est honorifique et pas opérationnelle, mais j’ai pris la décision de servir de médiateur pour améliorer les choses, particulièrement sur la question des urgences »
Un groupe de travail a par ailleurs été mis en place et des décisions ont déjà été prises : réorganisation du pôle des urgences pour diriger les malades rapidement vers d’autres services moins surchargés, recrutement supplémentaire, travaux pour optimiser les espaces attribués aux patients et création de trois nouvelles salles de soin.
Jean-François Copé s’est déclaré « très déçu par la position du président de la République qui démontre une déconnection dramatique entre Paris, les quartiers et les élus locaux ». Il a qualifié l’enterrement du plan « banlieue » par le gouvernement « d’humiliation » pour son auteur.
