Moussy-le-Neuf ► La fête médiévale a célébré ses dix ans : succès

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La rue Cléret de Moussy-le-Neuf s’est transformée en village moyenâgeux toute la journée, dimanche 20 mai. C’était la traditionnelle fête médiévale et l’endroit fourmillait d’animations. D’ailleurs, le public ne s’y est pas trompé et a investi la place, en nombre, attiré par le dixième anniversaire de l’événement.

Tentes de fourrures ou d’épées, camps de chevaliers en côtes de maille, rencontre avec des templiers, des membres de la congrégation Saint-Jacques ou encore des moines et des lépreux : les alentours de la Biberonne étaient dignes de grands films d’époque et le public s’est laissé emporter dans un voyage dans le temps et la culture médiévale pendant une journée. Même le maire, Bernard Rigault, et son épouse on joué le jeu et avaient revêtu des costumes médiévaux.

L’association « Fête médiévale » propose la manifestation tous les deux ans depuis vingt ans. Marcelle Leroy, secrétaire, et Brigitte Legarnec, présidente, l’animent depuis ses débuts. Elles expliquent : « La fête médiévale prend de l’ampleur chaque année : certaines animations et certains camps reviennent tous les ans et nous accueillons également des nouveautés. Nous proposons de plus en plus d’interactions avec notre public et nous privilégions les jeunes qui peuvent s’initier au tir à l’arc ou aux jeux en bois de l’époque ». L’entrée et toutes les animations étaient gratuites et l’espace ludique a attiré les jeunes et les familles avec ses ateliers variés.

Des animations culturelles et pédagogiques

Au hasard de ses pérégrinations, les visiteurs ont assisté à la reconstitution d’un mariage au moyen-âge ou à la cérémonie d’adoubement d’un chevalier orchestré par le père Antoine qui cumule les titres : « Je suis membre de la confrérie des Compagnons de Saint-Dominique et de la congrégation de Saint-Jacques. Je viens de Bruxelles pour cette occasion ».

Les amateurs pouvaient aussi porter des aigles de la compagnie des Dragonières ou tomber nez à nez avec Thor-Wolf, le chien loup de Corentin Rubbrecht. L’ancien de Dammartin-en-Goële était venu de Belgique avec son animal pour partager avec qui voulait ses différentes passions ayant trait à l’époque médiévale.  Il explique : « J’adore le chien-loup bien sûr, c’est une espèce magnifique, mais je me passionne aussi pour la forge ou encore le travail du cuir ». Pour les plus avertis, des camps et des stands proposaient également des démonstrations du travail du cuir, des fourrures ou de la forge.

Andrès Fortuny de la compagnie des Dragonières est un maillon important dans l’organisation de la fête. Il raconte : « Je me charge de contacter toutes les associations belges et françaises qui œuvrent pour la bonne marche des stands et des animations. On se connaît depuis vingt ans et chacun sait ce qu’il a à faire ». A 17 heures, les spectateurs apprenaient l’histoire de Laurena et son cheval, Bambou, et découvrir un secret bien gardé.

Côte de maille et épée à une main

En plus d’une plongée dans l’histoire, l’association Fête médiévale souhaitait avant tout que le public découvre le riche savoir-faire de l’époque. Pendant que des stands dévoilaient la technique de la forge, des bénévoles expliquaient la différence entre épées à une main et à deux mains. Jacquot Frédéric tenait l’atelier d’armement et il raconte : « L’armement et ce que portaient les hommes de guerre au XIVe et XVe siècles, c’est ma spécialité, tant les armes d’hast utilisées dans les combats rapprochés que les armes traditionnelles ». Des tournois, des démonstrations, des pièces de théâtre et des combats simulés à terre ou à cheval ont ponctué la manifestation et les stands de restauration et surtout de crêpes ont affiché complets.