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Le spectacle de fauconnerie a été le point d’orgue de la fête de la nature qui s’est tenue au parc de la salle Maurice-Droy, samedi 19 mai, au Mesnil-Amelot. Les oiseaux ont donné des ailes au maire… des vraies.
La fête de la nature a été un tel succès que le maire, Alain Aubry, a bien failli en perdre son chapeau. Il a quand même gagné une paire d’ailes, et pas n’importe lesquelles, pendant quelques instants. Un des aigles du spectacle de fauconnerie a visiblement aimé sa coiffe et y est resté perché lors d’une démonstration. L’élu, un peu flatté, a naturellement et sans stress accueilli l’oiseau. L’entente était visiblement mutuelle, même si le maire a toujours avoué avoir une préférence plutôt pour les éléphants. L’aigle n’en a pas fait grief. Le spectacle avait lieu pour la première fois à la fête traditionnelle du village.
Six rapaces d’exception ont été présentés au public par la fauconnerie de Marco Di Penta. Virginie, la fauconnière, détaille : « Nous avons des espèces d’Europe, d’Amérique et d’Afrique : un hibou Grand-duc de Verreaux, un caracara, deux buses de Harris, un aigle ravisseur, un vautour de Rüppell et le fameux aigle Pigard, symbole des Etats-Unis. Celui-ci est encore jeune et n’a pas encore la tête blanche ». Les plumes de la tête deviennent blanches lorsque l’aigle atteint l’âge de trois ans.
Le public a lui aussi manifestement été apprécié par les majestueux oiseaux. Matthieu, six ans, confie : « C’est la première fois que je vois des aigles en vrai et je ne pouvais pas imaginer qu’ils étaient aussi grands ». Son papa, Stéphane, était tout aussi impressionné : « J’aime beaucoup les explications sur l’origine des animaux et sur leur mode de vie. Les enfants ont également pu participer au spectacle et s’approcher au plus près des oiseaux ».
Les stands et les nombreuses activités étaient présentés par l’animateur Pascal Buffe. A l’heure du déjeuner, le barbecue géant proposé par le comité des fêtes a fait son plein et Alain Aubry a fait le compte : « Il y a au moins 250 personnes ».
Les nombreux visiteurs ont également été séduits par la confection des kazari maki. Stéphanie Rouland, le chef, explique : « Il s’agit de makis roulés de manière décorative ». Son atelier a proposé des cours pour « marier » les cuisines japonaise et française.