Le maire de Chelles a tenu une réunion de bilan de mandat, mercredi 16 mai, à l’hôtel de ville. Au cours des échanges, ce sont la sécurité, le stationnement et la circulation qui ont prédominé parmi les préoccupations des habitants.
Brice Rabaste a insisté, mercredi soir, devant une soixantaine d’habitants : « Bien que la sécurité soit une compétence de l’État, il s’agit d’un axe majeur de notre action que vous considérez également comme une priorité pour Chelles ».
Il a rappelé que, depuis son élection en 2014, le nombre de policiers municipaux avait doublé : « Nous avons un effectif de quarante-et-un agents, plus huit agents de vidéo-protection et ASVP (agent de surveillance de la voie publique). La création d’une brigade de nuit et d’une brigade canine a également permis de multiplier les actions de terrain. De plus, un nouveau poste de police municipale ouvrira en septembre aux Coudreaux ». Actuellement, soixante-neuf caméras de vidéo-protection sont déployées. D’ici 2020, elles seront quatre-vingt dix sur le territoire communal. Elles arriveront au mois d’août dans le secteur des Tournelles et, l’année prochaine, dans celui de Saint-Hubert. Fin juin, l’une d’elle sera installée dans la cité des Cressonnières. Le 24 septembre, une micro-crèche sera implantée dans le local du club jeunesse Cressonnières et équipée elle aussi d’une caméra.
La ville dispose de quatre-vingt dix bâtiments pouvant recevoir du public et le plan de sécurisation des trente-quatre écoles et des crèches va se poursuivre. Le nouveau groupe scolaire Jules-Verne, face au centre culturel, comprendra quinze classes (six maternelles et neuf élémentaires), ainsi qu’un centre de loisirs. Il ouvrira en septembre et sera doté de sa caméra de surveillance.
« On travaille aussi sur la prévention de la délinquance en réunissant tous les trois mois, les bailleurs sociaux, responsables de collèges et de lycées, acteurs du monde social afin d’identifier les problèmes. Avant 2014, nous avions entre vingt et trente-cinq agressions violentes par mois. Aujourd’hui, nous sommes à moins de dix » a ajouté le maire.
Claude, un habitant résidant chemin de Paris, s’est levé : « Nous avons une circulation intense depuis Gagny jusque dans l’avenue du Général-Leclerc. Les deux-tiers de la circulation sont des gens qui remontent l’avenue d’Iéna vers le 93 ; le reste s’achemine vers le centre de Chelles. Nous subissons cette situation et la regrettons, mais il ne faut pas en rajouter, comme c’est le cas actuellement avec la suppression de la chicane, en permettant le passage de camions qui ne respectent absolument pas les interdictions. La chaussée est en train de s’affaisser devant nos pavillons et il y a un problème de sécurité, or nous ne voyons jamais la police ». Le maire a promis de faire surveiller le secteur par sa police municipale.
« Chelles a évolué, mais on n’a pas prévu l’augmentation de la voiture à l’échelle de la ville. Des secteurs comme Clos-Roger, la Madeleine, Gambetta, Grande-prairie, avec ses 800 logements pour 80 parkings, Saint-Hubert sont concernés. La circulation sur Chelles est compliqué, mais on va résoudre le problème » a reconnu Brice Rabaste. Il a annoncé la réalisation d’un rond-point, cet été, au niveau de l’avenue Foch afin « de permettre davantage de rotations et éviter que l’on traverse toute la ville ».
Deux nouveaux parkings vont être créés près du centre culturel et un autre au cœur de la plaine de jeux des Coudreaux. Un petit accès sera aménagé pour permettre la dépose-minute avant l’école des Aulnes, ceci afin d’éviter aux automobilistes de rentrer dans Périchelles.
Une soixantaine de personnes a assisté à la réunion à l’hôtel de ville.