Les habitants se sont recueillis, mardi 8 mai, devant le monument aux morts de Claye-Souilly, à l’appel des anciens combattants et de la municipalité, pour commémorer la victoire sur l’Allemagne et la capitulation de celle-ci en 1945.
Le cortège, formé d’anciens combattants, d’élus, pompiers, représentants de la police municipale et nationale (commissariat de Villeparisis), s’est formé devant l’hôtel de ville, avant de se rendre place de l’Eglise. « Le 8 mai 1945 est le jour où nous célébrons avec joie la liberté, la démocratie et la République retrouvées. C’est aussi le jour de la mémoire où nous devons honorer, sans jamais les oublier, ceux de nos compatriotes qui ont donné leur vie pour permettre cette délivrance du nazisme » a déclaré le maire, Yves Albarello.
Il a également rappelé que « le 8 mai avait été l’occasion d’une prise de conscience qui a préfiguré la naissance de l’union européenne, tout en s’interrogeant sur l’avenir du pays » : « Le temps n’est plus où les tirailleurs nord-africains venaient se battre pour défendre la France, comme ceux de 14-18 qui reposent au cimetière de Meaux, à proximité du mémorial de la Grande Guerre, ou ceux de 39-45 qui participèrent à la libération de notre pays. Aujourd’hui, face à des masses humaines qui passent depuis les côtes turques ou libyennes pour venir s’installer chez nous, sans y avoir été invitées, nos gouvernants actuels doivent reconsidérer certaines positions ».
La lecture du message de l’Ufac (Union française des associations de combattants et de victimes de guerre), lu par Michel Courivaud, président de la Fnaca (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie), et celui de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État aux anciens combattants, lu par Jean-Luc Servières, premier adjoint au maire, confirmaient les propos d’Yves Albarello : « Dans une Europe réconciliée, nous savons qu’il faut sans cesse rester vigilants pour défendre ces valeurs et nous réaffirmons notre détermination à les transmettre aux générations futures ».
Après le salut au drapeau, le dépôt des gerbes, l’énoncé des noms des dix-huit Clayois morts pour la France par un élu du conseil municipal des enfants, les élèves et professeurs du conservatoire de musique ont interprété la marche européenne (Ode à la joie, de Beethoven) et la Marseillaise, hymnes qui ont clôturé la cérémonie.