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Un combat de sith s’est déroulé sous les yeux des personnages de manga à l’entrée de la Ferme des communes à Serris. C’est là que se tenait le premier Ishiba Cosplay, samedi 21 avril.
Il fallait être à Serris, samedi, pour assister à la confrontation impromptue entre deux Sith : Darth Maula, la fille de Darth Maul, et Kylo Ren. Les deux personnages de Star Wars s’étaient rendus au marché des amateurs de Cosplay, un loisirs qui consiste à jouer le rôle d’un personnage de manga japonais, de comics américains, de films ou de jeux vidéos en se maquillant et en portant des costumes et accessoires fabriqués soi-même.
Avant l’arrivée de Kylo Ren, Darth Maula prenait la pose aux côtés de Lara Croft, le personnage du jeu Tomb Raider, tandis que la Belle, venue sans la Bête, discutait avec Merida, un autre personnage des studios Disney.
Frédéric est l’un des organisateurs de l’Ishiba Cosplay, qui signifie en japonais le marché du cosplay. Il explique : « On a prévu des stands pour ceux qui créent des costumes avec des tissus et de la mercerie. D’autres stands proposent des livres, des jeux et des articles de décoration autour du cosplay. Il s’agit de la première édition dans le nord de la Seine-et-Marne ». Son association, Hi Japan, veut promouvoir une culture encore « méconnue » et « mal vue » en occident. Stéphanie, âgée d’une quarantaine d’années, venue chercher de quoi fabriquer un nouveau costume Sailor Moon, acquiesce : « On nous assimile à des geeks, des asociaux. Pour moi, c’est juste une passion ».
Steve pratique le cosplay avec toute sa famille. Sous le costume de Sangoku, le personnage de Dragon Ball, il confie : « J’ai rencontré ma femme dans un salon cosplay, elle était habillée en Wonder Woman. Notre fils de cinq ans aime se déguiser en Naruto ».
L’engouement pour le cosplay s’observe d’année en année avec la multiplication des événements dédiés comme la Japan Expo ou le Paris Manga. Pierre-Yves Niollet, gérant de papeterie à Serris, confirme la tendance : « Notre rayon beaux-arts s’agrandit tous les ans grâce aux articles du cosplay ». Le professionnel remarque la même progression dans les grandes enseignes de produits culturels.